jeudi 29 août 2013

New Rob's Dior Homme Interview for 'InStyle UK' Magazine

Nouvelle Interview Dior Homme de Rob pour le Magazine 'InStyle UK'

Update: Scans de meilleure qualité + Traduction complète / Better quality scans + Full translation

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Scans Complets / Full Scans:

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Traduction en cliquant sur 'Voir la suite' / Transcript after the cut

Source Scans Cyn / Via RPLife


Traduction par Le RPattzClub:
Il y a un changement d'énergie quand une star d'un certain statut entre dans un building. Vous pouvez le sentir quand Kate Moss entre dans une pièce – l'atmosphère devient étrangement chargée. Et vous le sentez quand Robert Pattinson est à quelques mètres, de l'autre côté dans une suite d'un l'hôtel à Beverly Hills. Même si l'hôtel est le point de rencontre quotidien des célébrités - Rachel Zoe est dans le salon Polo aujourd'hui pour y prendre son déjeuner, elle porte un large chapeau flasque; January Jones était dans le hall d'entrée la nuit précédente – la présence de Robert a créé un courant palpable dans l'air. Les femmes sveltes et immaculées de la maison Dior (il a récemment signé un contrat pour devenir la nouvelle égérie du parfum Dior Homme) vont et viennent dans les couloirs, brandissant des porte blocs, l'air assez nerveuses. "Robert – il est prêt, oui?" murmure l'une d'entre elle à travers une porte tandis que l'agent de sécurité insondable hoche la tête vers moi pour me dire d'entrer dans la pièce qui abrite la star de cinéma dont on parle le plus ces dernières années.

La silhouette qui se lève du canapé ne porte pas sur lui le titre d'une personne qui demande $25 million la photo. Ni à Edward Cullen, le vampire adolescent mystérieux éthéré qui a donné à Robert Pattinson la célébrité à un niveau presque inimaginable. Il est enfantin et très poli lorsqu'il me serre la main, tel un adolescent bien éduqué mais nerveux rencontrant les parents de sa petite amie pour la première fois. Les cheveux qui ont engendré le lancement de milliers de sites de fans sont cachés aujourd'hui sous une casquette de baseball retournée à l'envers. Il porte un pull marine, soyeux, un jean noir et des chaussettes dépareillées avec ses baskets noires - l'uniforme du garçon vivant à l'ouest de Londres, issu de la classe moyenne, étrangement incongru parmi toutes cette affluence à LA. Ca semble ridicule de le décrire comme beau. Bien entendu qu'il l'est – c'est Robert Pattinson. Mais il n'est pas beau d'une façon pristine, avec cette confiance écrasante qu'on attend des icones du grand écran. Il est plus un adolescent qui ne se sent pas tout à fait à l'aise avec son esthétisme gagné à la loterie.

On sait tous que Pattinson n'aime pas cette facette de son métier - les interviews et le fait d'être scruté – mais aujourd'hui, il n'y a aucune hostilité dans la pièce, plus l'impression d'un jeune homme amical obligé de s'asseoir à côté d'un membre âgé de la famille à un mariage, se marrant de manière diplomate à mes blagues, reliant toutes ses pensées avec beaucoup de tics de LA- des 'ss', des 'comme' et des 'sorte de'. Il est adorable, de manière surprenante il est ouvert et il rigole beaucoup. Buvant des gorgées de Coca Light et fumant sans cesse sa cigarette électronique, il parle de Dr. Who ("Je n'ai jamais vu un seul épisode. C'est vraiment nul, hein?") et de Game of Thrones ("Tout le monde est obsédé par cette série. C'est dingue.")

Il en connait un rayon sur "les trucs fous", ayant été catapulté à un niveau de célébrité qui a défié toutes les espérances. Un rôle dans Harry Potter et la Coupe de Feu et on lui a donné le titre du "Nouveau Jude Law". Puis en 2008, il a battu 3000 autres candidats pour décrocher le rôle principal dans la saga Twilight. Sa vie en a été transformée.
De nos jours, les campagnes publicitaires pour des parfums sont devenues l'étape indispensable dans une carrière pour les plus grandes stars, qui signent des contrats avec des grandes maisons de mode pour des spots magnifiquement tournés par des réalisateurs renommés. Et qui de mieux pour représenter votre marque que l'homme au centre d'une saga qui vaut plus de 3 milliards de dollars? Intelligent chez Dior. De manière impressionnante les spots TV sont atmosphériques, un peu granuleux, comme un film à la Warhol, immortalisés par Nan Goldin avec comme fond les grattes ciels de New York et Robert courant sur les toits et s'engageant dans des étreintes passionnées avec une jeune actrice française. Il ressemble à un James Dean mélancolique. Ses cheveux ont été coupés, presque une coupe réglementaire de l'armée.

"Au départ, je devais les raser. Je voulais vraiment avoir une coupe très courte pour ça." Il fait une pause et réfléchit. "Je crois que c'est par peur, vraiment. Vous faites une pub et vous ne voulez pas donner l'impression de poser." On lui a déjà offert de gros contrats par le passé, bien entendu, sans doute quotidiennement. ca ressemble à un choix improbable de la part de quelqu'un qui est si privé de faire une campagne de pub. Donc pourquoi maintenant?

"Avant j'étais vraiment obsédé par cette pensée, 'Les gens vont penser que tu es un vendu' et à présent, bien entendu, tous les acteurs du monde entier ont fait une pub . Autrefois je disais toujours non à tout. Je pensais que je serais jugé sur ça" Qu'est ce qui l'a fait changer d'avis? "Dior est arrivé et ça semblait être le bon moment. Ce fut une grosse décision – J'ai refusé des tas d'offres à la dernière minute ces derniers temps."

Bien sûr qu'il l'a fait. Twilight n'est pas arrivé sans un prix à payer. Pattinson vit sous le regard constant des paparazzi et des fans frénétiques, et on discute de sa vie rivée tous les jours. On ne doit en aucun cas mentionner aujourd'hui sa séparation avec Kristen Stewart qui a fait la Une, mais je me demande si le prix à payer en valait le coup? La saga lui a, après tout, donné l'argent et le support des studios à Hollywood pour choisir à sa guise son prochain projet.

"En quelque sorte. Ça peut être une transition vraiment difficile de passer après quelque chose comme Twilight une fois que les gens vous reconnaissent pour quelque chose en particulier et ça peut être difficile de vous en sortir. Mais aussi, je veux dire que je ne suis pas facile à caster à cause de mon aspect physique. Je suis assez dégingandé. Vous ne pouvez pas m'imaginer dans un film sur du sport ou un truc du genre, pas vrai? Je ne pourrais jamais jouer 'un de ces mecs.'"

Il sait sans doute qu'il a l'étoffe pour les rôles principaux? "Je ne sais pas" il prend une bouffée de sa cigarette électronique et rigole. "J'ai peut être une difformité du corps." ne se voit il pas comme quelqu'un de beau? Il sourcille. "Ça dépend, parfois. Mais je suis bizarre concernant mon apparence. Une fois qu'on commence à vous photographier beaucoup, ça vous change. Je me souviens quand j'ai vu Twilight pour la 1ère fois, je me fichais de mon apparence – il y avait moins de pression, je suppose. Je me disais, 'Je suis cool merde!'" il rit.
Et à présent il y a la pression en abondance. La nuit précédente, je l'ai vu à la soirée Dior à LA pour le lancement de la campagne. Il est arrivé, l'air éblouissant dans son costume marine et il a fait son devoir en répondant aux questions, mais curieusement il semblait timide pour quelqu'un habitué à se faire photographié et être admiré.

"Dès que j'apparais quelque part, je me dis 'Je ne sais pas combien de fois je vais encore pouvoir faire ça'. M'habiller pour aller quelque part et me faire observer – je deviens tellement nerveux. Jusqu'à la dernière minute où je dois partir, je vais me changer un million de fois. C'est fou. Juste avant de partir, je me regarde dans le miroir et je me dis 'Tu ne ressembles à rien. Je commence à m'inquiéter de mes rides." Il a 27 ans. Vraiment? "C'est vrai. Tous ceux qui travaillent avec moi savent qu'ils vont devoir s'asseoir et attendre que je vive ce processus où j'ai ma crise d'angoisse sur mon apparence."

Difficile à dire s'il aurait choisi ce chemin s'il avait su ce qu'il sait à présent. C'est un garçon d'une classe moyenne issu d'une banlieue affluente de l'ouest de Londres, le fils d'une directrice d'agence de mannequins et d'un homme d'affaires, qui par hasard a rejoint une troupe de théâtre locale alors qu'il était adolescent. Et comme il le fait remarquer, personne ne savait que Twilight allait connaître ce succès ("c'était tellement inattendu - le studio n'avait même pas acheté les droits pour les autres livres donc ils ont fini par se faire avoir"). Des acteurs comme Daniel Craig et Matt Smith savaient, eux au moins, ce qui les attendaient en signant pour incarner des personnages qui inspirent des conventions de fans et des industries complètes. Malgré le succès des romans, personne n'aurait pu prédire la réponse fiévreuse des films Twilight.
"Personne n'en avait aucune idée. Mais d'une certaine façon, c'était une bonne chose pour moi car je vois des gens qui signent pour des blockbusters et ils n'ont pas l'opportunité de dire "Je ne savais pas ce qui allait arriver". C'est ma carte pour sortir libre de prison" Il sourit avec malice.
"Ça veut dire que je peux me comporter comme je veux car je suis arrivé là par hasard. C'est donc plus facile pour moi de dire des trucs comme "les paparazzi me font chier". Je peux dire que je ne voulais pas de ça et que je ne savais pas que ça allait arriver." C'est à ce moment là de la matinée qu'il est le plus énergique, le seul moment où il ne ressemble pas à un adolescent.
Twilight fut sa rampe de lancement mais ses autres choix de films ont été moins sous les feux des rampes, souvent des projets de films indépendants consciencieusement choisis. Il a incarné Salvador Dali dans un film à faible budget Little Ashes, et a joué aux côtés de Reese Witherspoon dans le film dont on a fait une faible promotion Water For Elephants. Il a récemment terminé le tournage d'un thriller australien The Rover avec Guy Pearce, et il a retrouvé de nouveau David Cronenberg cette année pour Maps To The Stars avec Julianne Moore, une satire sur les excès d'Hollywood et la culture de la célébrité – quelque chose qu'il connait parfaitement bien. C'est la 2ème fois qu'il tourne avec Cronenberg qui l'avait choisi pour Cosmopolis, un drame de science fiction qui avait été bien accueilli par la critique et qui a reçu une nomination pour la Palme d'Or à Cannes l'an dernier. On ne peut nier le fait que Robert Pattinson veuille avancer et grandir. Il est en train de faire comme Johnny Depp.
"J'ai vraiment eu de la chance avec Cosmopolis. Je l'ai fait à la fin de la Saga Twilight et j'ai l'impression que ça m'a donné de la légitimité dans le métier." Ressentait il le besoin d'être rendu légitime en tant qu'acteur? "Ce n'est pas que je dénigre les films Twilight mais c'est assez ...." il fait une pause avec prudence, se projette en avant en imaginant comment cela pourrait rendre à l'écrit et change de tactique de manière sensée. "Le film de David Cronenberg est arrivé comme ça et ensuite il y a eu Cannes. C'était... énorme, je pense." Il ajoute: "Je ne m'étais jamais senti comme un acteur avant." Et pourquoi? "Parce que je suis un peu tombé dedans par hasard. Je savais que j'avais assez bon goût en matière de films et je savais dans quel genre de film je voulais jouer, mais je ne savais pas si je savais vraiment jouer. J'avais l'impression de le découvrir au fur et à mesure. Avec Cosmopolis, je me disais 'OK, donc je peux vraiment faire un autre truc'. C'est une lutte une fois que vous faites des films pour adolescents : plus ils sont gros, plus c'est dur pour les gens de vous voir dans autre chose, et ça semble être un truc énorme à surmonter."
C'est dur pour lui de mener une vie relativement tranquille ici à LA. Les paparazzi sont toujours en grand nombre, le prenant en photo en train de charger une table de ping-pong dans son pick-up, faisant ses courses ("Robert Pattinson fait un stock de papier toilettes!" disait une Une récemment), mais il brille sur les tapis rouges et les sorties promotionnelles et il déteste Twitter: "Ce truc est un cauchemar - pourquoi  voudrais-je attirer encore plus l'attention sur moi?", et il semble avoir le même groupe d'amis depuis toujours, le compagnon très remarqué de Sienna Miller, l'acteur Tom Sturridge, qu'il connait depuis l'enfance. Les célébrités disent toujours rétrospectivement qu'ils ont le sens de leur propre destin - et lui ? Était il le garçon en vue à l'école avec qui toutes les filles voulaient sortir, le capitaine des beaux gosses ?

"Non, je n'ai jamais traîné dans le groupe des gens cools," dit il stupéfait. "En fait, dans mon école, si vous vouliez faire partie des gens cools, vous deviez piquer les téléphones des autres donc je ne faisais pas partie de ce groupe. Mon petit groupe d'ami – qui sont encore mon groupe d'amis – et ça va paraitre nul, mais nous étions vraiment des artistes. On était jamais invité aux fêtes sympas et si nous l'étions, on restait seuls dans notre coin".


Il y a quelque chose de vulnérable chez Robert Pattinson. C'est le candidat inhabituel pour le job de star du cinéma à Hollywood, où les citations, la formation aux médias et les carapaces viennent avec l'entrainement sur le terrain. Il vous marque car c'est un introverti qui a découvert qu'il avait un grand talent en faisant un métier d'extraverti et en apprenant à s'y adapter. Mais et s'il s'y adaptait trop bien? Comment a t-il fait pour ne pas devenir pourri gâté?
"Parce que vous voyez les autres personnes le faire tout le temps. C'est tellement facile d'emprunter cette voie et d'être un vrai connard. Je me souviens avoir travaillé avec ce mec une fois. C'était son 1er film et ça faisait 3 semaines que nous tournions. Il avait une conversation avec quelqu'un et il venait tout juste de finir sa bouteille et il la tenait, attendant que quelqu'un la prenne. Je me suis dit "T'es là depuis 3 semaines!"
"Je suppose que je suis peut être trop sensible. Je ne veux pas que les gens ne m'aiment pas," dit il en soulevant les épaules. "Je trouve ça vraiment difficile de demander aux gens de faire des choses pour moi. Si vous commencez à donner des ordres aux gens, ils vont simplement le faire car ils y sont obligés . Puis se dire: 'OK, t'as joué au petit chef, à présent je vais mal parler derrière ton dos.'" On en arrive au sujet de son surnom, R-Patz. Il fait la grimace et il n'est pas tendre. "Je ne comprends pas ce surnom. C'est tellement commun. Je ne pense pas que ce soit un geste d'affection non plus. C'est un peu comme..." Il hausse les épaules et tend sa main en signe de frustration déconcertante. "Vous ne pouvez pas forcer les gens à vous respecter." Il rit. "Je suppose... c'est un petit truc vraiment bizarre, c'est comme ça."
Il est l'égérie d'une campagne publicitaire pour un parfum donc nous discutons inévitablement des odeurs. Je me demande quelle odeur il aime chez une femme? "Vous savez, c'est marrant, mais vous pouvez deviner des tas de choses sur quelqu'un par rapport à son odeur, vous ne croyez pas?" Je lui ai dit que j'avais une fois largué un mec car je n'aimais pas son odeur. "Exactement, c'est bizarre. Vous pouvez dire si une personne est bien ou pas, d'une manière assez étonnante. Les gens qui sont bizarres – je trouve qu'ils ont une odeur bizarre. C'est un truc complétement animal. Si le corps de quelqu'un réagit à vous d'une certaine façon, ça peut être incroyable. C'est extrêmement puissant." Je lui demande donc comment je sens. "Je ne saurais dire," il rit par politesse. Je suis de nouveau l'invitée la plus âgée du mariage. "Je ne vous connais pas très bien." Ce moment d'embarras est écourté par une des jeunes femmes parisiennes pour me dire que le temps est écoulé . "Une dernière question," dit elle.
Qu'aimerait il que les gens disent de lui? Que voudrait il laisser comme traces? "Je ne sais pas. Je pense que j'aimerais qu'ils disent que je suis vraiment un bon ami". Il sourit. "Est ce que ça sonne comme si j'étais la personne la plus géniale au monde?"
Il y a des tas de femmes ici qui pensent qu'il l'est. Mais peut être n'est il qu'un mec avec un casquette de baseball, essayant d'arrêter de fumer, qui fait sa croissance en public. Et je pense qu'il fait du bon boulot à ce sujet.

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Transcribed by ( 1st Page by Robsessed)  (2nd Page by RPlife)

There's a shift in energy when a star of a certain status enters a building. You feel it when Kate Moss walks into a room - the atmosphere becomes oddly charged. And you sense it when Robert Pattinson is ten feet away, on the other side of a coos in a Beverly Hills Hotel suite. Even though the hotel is a daily stop-off point for celebrities - Rachel Zoe is in the Polo Lounge today having lunch, in a large floppy hat; January Jones was in the lobby the previous night - Robert's presence has created a palpable current in the air. Trim, immaculate Parisian women from the house of Dior (he recently signed a deal to be the new face of Dior Homme fragrance) wander up and down corridors, wielding clipboards looking prettily nervous. "Robert - 'c is ready, yes?" whispers one through the door as an inscrutable security guard nods me into the room that contains on of the most endlessly discusses movie stars of the decade. 
The figure who gets up from the sofa doesn't carry himself with the self-entitlement of someone who commands $25 million a picture. Or like Edward Cullen, the mysterious, ethereal teenage vampire that handed Robert Pattinson fame on an almost unimaginable level. He's boyish and self-consciously polite as he shakes my hand, like a nervous, well brought-up adolescent meeting his girlfriend's parents for the first time. The hair that launched a thousand fan sites is concealed today with a baseball cap worn back to front. he's wearing a soft, navy jumper, dark jeans and spotty socks with his black trainers - the uniform of the middle-class west London boy, strangely incongruous amidst all this LA affluence. It seems ridiculous to describe him as handsome. Of course he is - he's Robert Pattinson. But he's not beautiful in the pristine, toweringly confident way you expect of screen icons. More like a teenage boy who doesn't feel entirely comfortable with his aesthetic lottery win. 
Pattinson famously doesn't like this part of the job - interviews and scrutiny - buty there's no hostility in the room today, more the sense of a friendly young man at a wedding forced to sit next to an elderly relative, chuckling diplomatically at my jokes, connecting his thoughts with a lot of LA-inflicted kind of's, sorta's and like's. He's sweet, surprisingly open and giggles a lot. Swigging Diet Coke and endlessly puffing away on electronic cigarettes, he chats about Dr. Who ("I've never seen an episode. That's really bad isn't it?") and Game of Thrones ("Everyone's obsessed by it. Crazy.") 
He knows a great deal about "crazy", having been catapulted to a level of fame that defied all expectation. A role in Harry Potter And The Goblet Of Fire saw him heralded as "the next Jude Law". Then, in 2008, he beat 3,000 others to land the lead role in the Twilight saga. His life was transformed. 
These days fragrance campaigns have become a deliberate career move for A-list stars, who sign endorsements with big fashion houses for beautifully shot campaigns with reputable directors. And who better to represent your brand than the man at the centre of a movie franchise worth over three billion dollars? Clever Dior. The ads are impressively atmospheric, like a grainy, Warhol movie, shot against New York skylines by Nan Goldin with Robert running along rooftops and engaging in passionate clinches with a young French actress. He looks like a brooding James Dean. His hair had been cropped almost army regulation short. 
"Initially I was going to shave it off. I wanted to have really short hair for it." He pauses thoughtfully. "I guess it was out of fear, really. You're doing an ad and you don't want it to look like you're posing." He's been offered big-money deals before of course, probably on a daily basis. It seems an unlikely move for someone so overtly private though, doing an ad campaign. So why now? 
"Before, I was so obsessed with thinking, 'People are going to think you're a sell out.' and now, of course, every single actor in the world has done one. In the past I always said no to everything. I thought I'd be so judged for it." What made him change his mind? "Dior came up and it felt right. It was a big decision - I've turned down plenty of others at the last minute before." 
Of course he has. Twilight was not without its price. Pattinson lives under constant siege from paparazzi and frenzied fans, and his private life is debated on a daily basis. There is to be strictly no mention today of his high-profile split from Kristen Stewart, but I wonder if he feels the pay-off has been worth it? The franchise has, after all, given him the money and studio muscle in Hollywood to pick and choose what he does next. 
"Kind of. It can be a really difficult transition from something like Twilight once people identify you with something like that it's hard to find your way out of it. And also, I mean, I'm not that easy to cast because of my...physicality. I'm quite lanky. You can't exactly see me in a sports film or something, can you? I'm never going to play 'one of the guys.'" 
Surely he knows he's leading man material? "I don't know," he puffs on his electronic cigarette and laughs. "Maybe I have body dysmorphia." Doesn't he see himself as good-looking? He frowns. "It depends, sometimes. But I'm weird about my looks. Once you get photographed a lot it changes you. I remember when I first saw Twilight I didn't care about how I looked - there was less pressure, I guess. I was like, 'I'm cool as shit!'" he laughs. 
And now there is pressure in abundance. The night before, I'd seen him at a Dior event in LA to launch the campaign. He'd arrived looking dashing in a navy suit and answered questions dutifully, but he seemed curiously shy for someone so used to being photographed and stared at. 
"Every time I appear somewhere, I think, 'I don't know how many more times I can do this'. Dressing up to go somewhere and be looked at - I get so nervous. Up until the second I have to leave, I'll get changed a million times. It's crazy. Literally just before I go I look in the mirror and think, 'You look like shit'. I start worrying about wrinkles." He's 27. Really? "Honestly. Everyone who works with me knows they'll have to sit there and wait for me to go through my process of having my panic attack about how I look." 
It's hard to decide whether he could have chosen this path had he known what he knows now. He was a middle-class boy from an affluent west London suburb, the son of a model booker and businessman who fell into joining a local drama group as a teenager. And, as he points out, no one knew that Twilight was going to take off ("it was all so unexpected - the studies hadn't even bought the rights to the other books, so they ended up getting screwed over"). Actors like Daniel Craig and Matt Smith at least knew what they were signing up to, playing characters that inspire fan conventions and entire industries. Despite the success of the novels, no one could have predicted the feverish response to the Twilight movies.
No one had any idea. But it was good for me in a way, because I see people who sign up for huge movies and they don't have the opportunity to say, 'I didn't know this was going to happen'. This is my get out of jail free card," he smiles ruefully.
"It means I can say I can behave how I want because I just got here by accident. It makes it easier to say things like paparazzi piss me off. I can say that I didn't want that and I didn't know it was going to happen." It's the most emphatic he's sounded all morning, the one time he doesn't seem like a teenager.
Twilight was his launch pad but his other movie choices have been slightly more under-the-radar, often consciously chosen independent projects. He played Salvador Dali i low-budget Little Ashes, and starred alongside Reese Witherspoon in the commercially low-key Water For Elephants. He recetly finished filming Australian thriller The Rover with Guy Pearce, and reunited with director David Cronenberg this year for Maps To The Stars with Julianne Moore, a satire on Hollywood excess and celebrity culture - something he presumably has a great deal of insight into. It's his seconf time with Cronenberg who cast him in Cosmopolis, a critically acclaimed sci-fi drama that won a nomination for the Palme d'Or at Cannes last year. There's definite sense that Robert Pattinson wants to move on and grow up. He's doing a Johnny Depp.
"I got really lucky with Cosmopolis. I got it towatds the end of the Twilight movies and I felt it kind of legitimised me a bit." Did he feel he needed legitimising as an actor then? "Not that I'm putting any of the Twilight stuff down, but it's kind of..." he pauses carefully, fast-fowarding to how this might read in print and sensibly change tack. "It was more that it was so out of the blue getting a David Cronenberg movie and then getting to go to Cannes afterwards. It was like... massive, I guess." He adds: "I ever really felt like an actor before." Why not? "Because I just sort of fell into it. I mean, I knew I had quite good taste in films and I knew what I wanted to be in, but I don't think I really knew how to act. It felt like I was just figuring it out as I went along. With Cosmopolis I was like, 'OK, so I can actually do this other thing'. It's a struggle once you do teen moies: the bigger they are, the harder it's for people to allow themselves to see you in anything else, and it feels like a massive thing to overcome."
He's at pains to lead a relatively low-key life here in LA. The paparazzi photographs are still in plentiful supply, featuring him loading a ping-pong table on to his pick-up truck; buying groceries ("Robert Pattinson stocks up on toilet paper!" screamed one headline recently), but he shuns red-carpet events and publicity, andd hates Twitter: "That thing is a nightmate - why would I want to attract any more attention to myself?", and he seems to have the same group of friends he always had, notably Sienna Miller's partner, the actor Tom Sturridge, who he's known since childhood. Famous people always retrospectively say they had a sense of their own destiny - did he? Was he the school poster boy who everyone wanted to date, captain of the pretty team?

"No, I never hung out with the 'cool crowd,'" he says, aghast. "Actually, in my school, if you wanted to be in the cool crowd you had to go round and jack people's phones, so I wasn't part of that set. My little group of friends - who actually are still my little group of friends - and this sounds lame, be were artists really. We never got invited to the cool parties and if we did, we just stood in the corner on our own.
There's something slightly vulnerable about Robert Pattinson. He's an unusual candidate for the job of Hollywood movie star, where soundbites, media training and thick skins come with the territory. He strikes you as an introvert whos found he has a great talent doing an extrovert's job, and learning how to adapt. But what if he adapts too much? How does he stop becoming spoilt?

Because you see other people doing it all the time. It's so easy to go down that road and be a total dickhead. I remember working with this guy once. It was his first movie and we were three weeks in. He was having a conversation with someone and he'd just finished his waster bottle and was holding it out, waiting for someone to take it. I thought, 'You've been here three weeks!'"
"I guess maybe I'm too sensitive. I don't want people not to like me," he shrugs. "I actually find it difficult to ask people to do things for me. If you start bossing people around, they'll just take it, because they have to. Then they thing, 'OK, you've bossed me around, now I'm going to talk shit about you behind your back.'" We get on the subject of his nickname, R-Patz. He pulls a face - he's not keen. "I just don't understand that nickname. It's just so random. I don't think it's a term of endearment, either. It's just like..." He shrugs and holds out his hands in a gesture of bemused frustration. "You can't force people to respect you." He laughs. I guess... it's an odd little thing, is what it is."
He's fronting a fragance campaign so we inevitably discuss scent. I wonder what smells he likes on a woman? "You know, it's funny, but you can tell quite a lot about someone from the way they smell, don't you think?" I tell him I once dumped a guy because I didn't like his smell. "Exactly, it's weird. You can tell how good a person is, in a funny sort of way. People who are weird - I think they smell weird. It's like a totally animel thing. If someone's body scet reacts to you in a certain way, it can be amazing. It's massively powerful." I ask him how I smell. "I couldn't say," he laughs politely. I'm the elderly guest at the wedding again. "I don't know you very well." My embarrassing moment is relieved by one of the Parisian ladies telling me we've almost run out of time. "One more question," she says.

What would he like people to say about him? What would he like his legacy to be? "I don't know. I guess I'd wat them to say I'm a really good friend." He smiles. "Does that sound like I'm saying I'm the greatest person in the world?"

There's plenty of women out there who think he is. But perhaps he's juat a guy in a baseball cap, trying to give up smoking, who's doing his growing up in public. And I think he's making a pretty good job of it.


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