Le réalisateur culte David Cronenberg et la star principale de “Twilight” Robert Pattinson ont sonné la cloche pour l'ouverture de la Bourse de New York la semaine dernière pour promouvoir leur nouveau thriller psychologique “Cosmopolis.” Les deux hommes s'accordent à dire que leur visite était un peu étrange. Après tout, “Cosmopolis,” adapté du roman de Don DeLillo, est une critique capitaliste qui, bien que publié en 2003, parle du mouvement Occupy Wall Street et crée un portrait perturbant du vide des 1%.
L'acteur anglais et le réalisateur canadien, qui nous ont appelé peu de temps après que Pattinson ait fait une apparition hautement médiatisé au “Good Morning America,” ont admis que leur expérience “Cosmopolis” a été parfois étrange et, tout comme leur film, inconfortable avec une pointe d'ironie. Il y a l'étrangeté du film même. Puis il y a les fans de “Twilight” qui adorent assez Pattinson pour aller voir un film R-rated sur l'économie qui implique que l'excentrique milliardaire subisse un examen de proctologie à l'arrière d'une limousine. (...)
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Q. Vous avez tous les deux dit que vous aviez tourné le film de manière chronologique et je sais que dans de nombreux films, les dernières scènes sont tournées en premier. Était ce un luxe de tourner dans l'ordre ?
Cronenberg: Une des choses les plus difficiles était que je devais apprendre en tant que réalisateur ce que c'était exactement. Tout à coup vous êtes obligé de tourner la dernière scène du film en premier. Et c'est dur pour les acteurs car ils ne savent pas encore qui ils sont et ils tournent leur scène de mort. En tant qu'acteur, j'étais moi même dans le film de Clive Barker “Nightbreed,” et la 1ère chose que nous avons tourné était mon personnage se faisant tuer. Et j'ai dit une chose typique pour un acteur. J'ai dit "Comment puis je savoir comment mourir quand je n'ai pas encore vécu?". C'était donc un luxe . Je pense que Rob peut en parler.
Pattinson: Je suis d'accord (Rires) Je ne pense pas avoir besoin de rajouter quelque chose.
Q. Vous avez été tous les deux sincères dans les interviews sur le fait que vous ne saviez pas nécessairement comment le roman se transcrirait en film et ce que ça signifiait pour vous. Avez vous une interprétation différente du texte après avoir fini le tournage du film?
Pattinson: Je l'aime. Je ne pense pas que la confusion soit nécessairement une mauvaise chose. On a donné des centaines d'interviews à présent et je me retrouve quand même à dire de nouvelles choses.
Cronenberg: Ces affirmations que nous avons faites, qui étaient très sincères, peuvent être interprétées pour dire qu'on était inaptes et incompétents. Mais pas du tout. Je ne fais pas de storyboards, par exemple. Je ne sais pas vraiment ce que je vais faire dans chaque scène et pour chaque prise. Tout est très spontané et fait sur le moment, même les caméras à utiliser. C'est ce dont nous parlons. On n'a pas tout prévu. On fait confiance au script et aux dialogues qui son 100% issu du livre de Don DeLillo. On sait que si on répond directement à ça.... le film aura sa cohérence.
Pattinson: Je l'aime. Je ne pense pas que la confusion soit nécessairement une mauvaise chose. On a donné des centaines d'interviews à présent et je me retrouve quand même à dire de nouvelles choses.
Cronenberg: Ces affirmations que nous avons faites, qui étaient très sincères, peuvent être interprétées pour dire qu'on était inaptes et incompétents. Mais pas du tout. Je ne fais pas de storyboards, par exemple. Je ne sais pas vraiment ce que je vais faire dans chaque scène et pour chaque prise. Tout est très spontané et fait sur le moment, même les caméras à utiliser. C'est ce dont nous parlons. On n'a pas tout prévu. On fait confiance au script et aux dialogues qui son 100% issu du livre de Don DeLillo. On sait que si on répond directement à ça.... le film aura sa cohérence.
Q. Vous venez juste de sonner l'ouverture de la Bourse de New York. C'était comment? Et que pensez vous que les gens qui travaillent là vont penser du film s'ils le voient?
Cronenberg: Dans tous les couloirs de la Bourse, ils avaient ces moniteurs construits dans les murs et ils montraient tous des extraits de “Cosmopolis.” Tous ceux qui nous escortait étaient incroyablement excités par le film et ils voulaient vraiment le voir. Et ils étaient incroyablement amicaux et adorables et je me suis dit tout à coup “C'est le visage merveilleux et amical du capitalisme. Je ne sais pas pourquoi je combats cela depuis si longtemps. Je pense que je vais acheter des actions.” [Pattinson rit] Et la Bourse est du marketing. Lier ce début de journée avec notre produit qui va être commercialisé était une partie de plaisir. Sans parlé du fait que ça puisse être assez ironique que ce soit nous qui ouvrions la bourse. Je ne pense pas que ça leur soit venu à l'esprit
Q. Mr. Pattinson, qu'avez vous pensé de cette visite?
Pattinson: Je suis nul sur toutes les choses en lien avec ce monde. J'étais assez terrifié à l'idée que je puisse faire quelque chose de travers. Et voir l'enthousiasme de ces gens. C'était tellement surréaliste. Même les attitudes des gens là bas. Ca me semblait vraiment étranger tout ça. J'ai déjà rencontré des traders, mais dans leur environnement — tout le monde est extrêmement heureux et je ne m'attendais pas à ça. Ca ne semble pas du tout stressant. Ils sont tous excités de voir qui allait sonner la cloche ce matin. L'équipe Américaine de gymnastique allait sonner le soir pour la fermeture . Ca semble vraiment être un endroit marrant où travailler.
Q. Vous semblez beaucoup vous appréciez mutuellement. Vous semblez si proche pendant la tournée promotionnelle. Je me disais, quand je regardais les photos de votre visite à la bourse, que vous étiez des membres de la même famille.
[Cronenberg et Pattinson rient.]
Cronenberg: On s'entend vraiment bien et on portait le même type de costume. C'étaient des costumes Gucci pour faire le lien avec le film — le personnage en porte — et donc nous étions Tweedledum et Tweedledee ( Nota: personnages d'un conte pour enfants britanniques) à ce moment là.
Q. Mr. Cronenberg, où aimez vous le plus promouvoir vos films? Vous n'êtes pas obligé de dire en Amérique.
Cronenberg: J'ai une très importante base de fans très enthousiastes en France. Mes 1er films étaient des films d'horreur et des films de genre et en France ils n'ont jamais eu de préjugés contre eux. Par contre, en Amérique du Nord, à l'époque, surtout quand j'ai débuté, il y avait des préjugés. On ne les prenait pas au sérieux comme du bon cinéma. Donc je pense que je suis plus à l'aise, ce qui est assez étrange, en France pour sortir un film. Le niveau des échanges là bas est très intelligent, très intellectuel, et parfois plein d'humour donc j'aime jouer à ce jeu là bas.
Q. Mr. Pattinson, comment avez vous géré les fans de Cronenberg? J'imagine que c'est bizarre de voir les fans de “Twilight” avec des gens qui adorent les films de David Cronenberg.
Pattinson: Absolument. Nous étions à Londres et on a fait un Q&A et il y avait 2 groupes distincts de personnes qui sont tout à coup entrés en contact pour la 1ère fois je pense. Et, je ne sais pas . . . les fans des films d'horreur de David . . . et en général les fans féminines de “Twilight”. . . vont assez bien ensemble en fait. Je pense que les deux groupes n'ont rien en commun au premier abord mais c'est finalement un assez bon couple étrange. Quand vous voyez un barbu à long cheveu, qui pleurerait pour Cronenberg . . . et ensuite un fan de “Twilight” qui pleure aussi, on dirait vraiment un couple.
Q. Mr. Pattinson, je dois vous poser une question, en référence à tous ces présentateurs de talk show qui vous posent actuellement des questions personnelles : j'ai toujours été fasciné par la capacité des célébrités à disparaître pendant une controverse. Comment faites vous ? Il y a un système de tunnel? Où allez vous vous cacher quand on vous surveille autant?
Pattinson: Il y a un monde des Ténèbres où les célébrités vont. Ils sont les seuls à y avoir accès. Un petit réseau mystérieux de quartiers. (Gloussements.)
Pattinson: Il y a un monde des Ténèbres où les célébrités vont. Ils sont les seuls à y avoir accès. Un petit réseau mystérieux de quartiers. (Gloussements.)
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Q. You both have said that you filmed
this movie in chronological order, and I know that with many movies, the
last scenes are shot first. Was that a luxury — to film from start to
finish?
Cronenberg: One of the trickiest things that I had to learn as a director was exactly that. I mean, suddenly you’re forced to shoot the last scene of the movie first. And it’s hard for the actors because they don’t know who they are yet and they’re doing their death scene. As an actor myself, I was in Clive Barker’s movie “Nightbreed,” and the first thing we shoot was my character getting killed. And I said a typical actor thing. I said, “How can I know how to die when I haven’t lived yet?” So it is kind of a luxury. I think Rob can talk about that.
Pattinson: I agree. (Laughs) I don’t think I can add to that.
Q. You have both been very candid in interviews about the fact that you didn’t necessarily know how this novel would translate to film and what it meant to you. Do you have a different interpretation of the text now that you’re finished with the film?Pattinson: Well, I like it. I don’t think that confusion is necessarily a bad thing. We’ve done hundreds of interviews now and I still find myself coming up with new things to say.
Cronenberg: Those statements that we made, which were very candid, can be misinterpreted as meaning we were inept, incompetent. But not at all. You know, I don’t do storyboards, for example. I don’t really know what I’m going to do at every set up and every shot. It’s all very spontaneous and of-the-moment, even what lens to use. That’s what we’re talking about. We don’t have it all mapped out. We’re trusting the script and trusting the dialogue that is all 100 percent Don DeLillo’s and taken from the novel directly. We know that if we respond directly to that . . . the movie will have its coherence.
Q. You just rang the opening bell at the New York Stock Exchange. What was that like? And what do you think the people there would think of this movie if they saw it?
Cronenberg: All through the halls of the stock exchange they have these monitors built into the walls, and they were all showing clips of “Cosmopolis.” All of the people there who were marshaling us were incredibly excited about the movie and really wanted to see it. And they were incredibly friendly and sweet, and I was suddenly thinking, “This is the wonderful, friendly face of capitalism. I don’t know why I’ve been fighting it for so long. I think I’m going to buy some stock.” [Pattinson laughs.] And the stock exchange is about marketing. To link the starting of the day with some product that’s being marketed was a no-brainer. And the fact that it might be rather ironic that we were opening the stock exchange; I don’t think it occurred to them.
Q. Mr. Pattinson, what did you think of the visit?
Pattinson: I’m so clueless about anything to do with that world. I was kind of just terrified that I was somehow going to mess it up. And also to see people’s enthusiasm. It’s so alien. Even people’s attitudes there. It seems so alien to me. I mean, I’ve met traders before, but in their own environment — everyone’s extremely happy, which is not what I expected. It doesn’t seem stressful at all. They were all excited about seeing who was going to ring the bell this morning. They had the American gymnastics team closing it that day. It looks like a really fun place to work.
Q. You guys seem like you like each other a lot. You seem so close during this publicity tour. I was thinking, when I looked at pictures from the stock exchange visit, that you actually look like relatives.
[Cronenberg and Pattinson laugh.]
Cronenberg: We get along pretty well and we were kind of wearing the same suit. They were Gucci suits that were connected with the movie — the character wears them — and so, we were Tweedledum and Tweedledee at that point.
Q. Mr. Cronenberg, where do you most enjoy promoting your films? You don’t have to say America.
Cronenberg: I have a huge enthusiastic fan base in France. My first films were horror films and genre films, and in France they never had any prejudice against them, whereas in North America, in the old days when I started especially, there was prejudice against them. They weren’t taken seriously as good cinema. So I suppose I feel more comfortable, weirdly enough, in France releasing a film. The level of discourse there is very intelligent, very intellectual, sometimes humorously so, but I like playing that game there.
Q. Mr. Pattinson, how have you taken to the Cronenberg fan base? I imagine that it’s strange to see “Twilight” fans with people who love David Cronenberg movies.
Pattinson: Absolutely. We were in London and we did a Q&A and it was two very diverse groups of people who suddenly came into contact with each other for I think probably the first time. And, I don’t know . . . David’s horror film fans . . . and general “Twilight” female fans . . . are actually quite a good pairing. I think both of them didn’t see anything in each other first of all, but they’re quite a good, odd couple. When you see a bearded guy with long hair, who absolutely will weep [for Cronenberg] . . . and then a “Twilight” fan who will weep at that, they actually look like a couple.
Q. Mr. Pattinson, I have to ask, in reference to all of the talk show hosts who are asking you personal questions right now: I’m always fascinated by the ability of celebrities to just disappear during a controversy. How do you do that? Is there a tunneling system? Where do you go to hide when you’re so watched?
Pattinson: There is a netherworld where celebrities go. They’re the only ones that have access to it. A mysterious little network of boroughs. (Giggles.)
Cronenberg: One of the trickiest things that I had to learn as a director was exactly that. I mean, suddenly you’re forced to shoot the last scene of the movie first. And it’s hard for the actors because they don’t know who they are yet and they’re doing their death scene. As an actor myself, I was in Clive Barker’s movie “Nightbreed,” and the first thing we shoot was my character getting killed. And I said a typical actor thing. I said, “How can I know how to die when I haven’t lived yet?” So it is kind of a luxury. I think Rob can talk about that.
Pattinson: I agree. (Laughs) I don’t think I can add to that.
Q. You have both been very candid in interviews about the fact that you didn’t necessarily know how this novel would translate to film and what it meant to you. Do you have a different interpretation of the text now that you’re finished with the film?Pattinson: Well, I like it. I don’t think that confusion is necessarily a bad thing. We’ve done hundreds of interviews now and I still find myself coming up with new things to say.
Cronenberg: Those statements that we made, which were very candid, can be misinterpreted as meaning we were inept, incompetent. But not at all. You know, I don’t do storyboards, for example. I don’t really know what I’m going to do at every set up and every shot. It’s all very spontaneous and of-the-moment, even what lens to use. That’s what we’re talking about. We don’t have it all mapped out. We’re trusting the script and trusting the dialogue that is all 100 percent Don DeLillo’s and taken from the novel directly. We know that if we respond directly to that . . . the movie will have its coherence.
Q. You just rang the opening bell at the New York Stock Exchange. What was that like? And what do you think the people there would think of this movie if they saw it?
Cronenberg: All through the halls of the stock exchange they have these monitors built into the walls, and they were all showing clips of “Cosmopolis.” All of the people there who were marshaling us were incredibly excited about the movie and really wanted to see it. And they were incredibly friendly and sweet, and I was suddenly thinking, “This is the wonderful, friendly face of capitalism. I don’t know why I’ve been fighting it for so long. I think I’m going to buy some stock.” [Pattinson laughs.] And the stock exchange is about marketing. To link the starting of the day with some product that’s being marketed was a no-brainer. And the fact that it might be rather ironic that we were opening the stock exchange; I don’t think it occurred to them.
Q. Mr. Pattinson, what did you think of the visit?
Pattinson: I’m so clueless about anything to do with that world. I was kind of just terrified that I was somehow going to mess it up. And also to see people’s enthusiasm. It’s so alien. Even people’s attitudes there. It seems so alien to me. I mean, I’ve met traders before, but in their own environment — everyone’s extremely happy, which is not what I expected. It doesn’t seem stressful at all. They were all excited about seeing who was going to ring the bell this morning. They had the American gymnastics team closing it that day. It looks like a really fun place to work.
Q. You guys seem like you like each other a lot. You seem so close during this publicity tour. I was thinking, when I looked at pictures from the stock exchange visit, that you actually look like relatives.
[Cronenberg and Pattinson laugh.]
Cronenberg: We get along pretty well and we were kind of wearing the same suit. They were Gucci suits that were connected with the movie — the character wears them — and so, we were Tweedledum and Tweedledee at that point.
Q. Mr. Cronenberg, where do you most enjoy promoting your films? You don’t have to say America.
Cronenberg: I have a huge enthusiastic fan base in France. My first films were horror films and genre films, and in France they never had any prejudice against them, whereas in North America, in the old days when I started especially, there was prejudice against them. They weren’t taken seriously as good cinema. So I suppose I feel more comfortable, weirdly enough, in France releasing a film. The level of discourse there is very intelligent, very intellectual, sometimes humorously so, but I like playing that game there.
Q. Mr. Pattinson, how have you taken to the Cronenberg fan base? I imagine that it’s strange to see “Twilight” fans with people who love David Cronenberg movies.
Pattinson: Absolutely. We were in London and we did a Q&A and it was two very diverse groups of people who suddenly came into contact with each other for I think probably the first time. And, I don’t know . . . David’s horror film fans . . . and general “Twilight” female fans . . . are actually quite a good pairing. I think both of them didn’t see anything in each other first of all, but they’re quite a good, odd couple. When you see a bearded guy with long hair, who absolutely will weep [for Cronenberg] . . . and then a “Twilight” fan who will weep at that, they actually look like a couple.
Q. Mr. Pattinson, I have to ask, in reference to all of the talk show hosts who are asking you personal questions right now: I’m always fascinated by the ability of celebrities to just disappear during a controversy. How do you do that? Is there a tunneling system? Where do you go to hide when you’re so watched?
Pattinson: There is a netherworld where celebrities go. They’re the only ones that have access to it. A mysterious little network of boroughs. (Giggles.)
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