Interview écrite dans F Magazine:
Il n'a jamais cherché la facilité... Un rôle qui ressemble plus à un piège et ses progrès en tant qu'acteur sont assez différents de ce qu'on voit d'habitude. Il est aussi d'une intolérable beauté!!! Les yeux, le sourire, les cheveux, et un talent qui cherche à être révélé, mais je sais pour sur qu'il existe!!!! LIFE sera son prochain film dans lequel il va le démontrer. Arrêtez tout ce que vous êtes en train de faire, et prêtez attention: Robert Pattinson se livre…Question: "Vous devez savoir qu'il y a des similitudes entre la vie de James Dean et la votre."Rob: "Pour moi l'histoire de James Dean et celle de Dennis Stock sont deux histoires complétement différentes. L'histoire de James Dean, peut être parce que je l'ai vécu jusqu'à un certain point, ne m’intéresse pas particulièrement. Dès le départ je me suis beaucoup plus identifié au personnage de Dennis Stock."Question: "Comment percevez vous James Dean? Vous a t-il inspiré?"Rob: "Quasiment tous les acteurs passent par une phase où ils sont obsédés par James Dean. Ses films ont eu beaucoup d'influence. Certaines choses sont exagérée, mais c'est sans doute dû au fait qu'il venait de débuter. Vous pouvez voir ses expérimentations dénuées de toute peur. Certains de ses mouvements sont très légers, comme les mouvements d'un ballet, et d'autres sont clairement plus appuyés. J'ai vu beaucoup de ses photos et c'est intéressant de voir qu'il n'y a pas de photos ratées. Ça ne devait pas être juste grâce à son visage. Il savait toujours comment se placer face à un appareil photo. En 1955 les gens n'étaient pas continuellement pris en photos et il n'était pas encore célèbre, mais il savait que son visage donnait de bonnes photos. Il était très doué pour contrôler ça."Question: "Qu'est ce que ça fait d'être pris en photos? Vous aimez ça?"Rob: "Je ne suis pas très doué avec ça. A l'époque où le premier film Twilight est sorti, je voulais montrer un certain profil. Quand vous pouvez le contrôler c'est super, mais lorsque vous êtes photographié tout le temps, vous perdez le contrôle. Alors vous prenez peur et vous devenez introverti. En ce moment je suis dans cette phase "Ne me prenez pas en photos!"
La suite après la coupure / English version after the cut
Question: "Comment était ce de travailler avec Dane DeHaan?"
Rob: "Je n'aurais pas participé à ce film si ils n'avaient pas trouvé la bonne personne pour interpréter James Dean. Lorsque j'ai sur que c'était Dane, j'ai voulu faire le film, parce que je l'aime bien et j'ai rarement l'occasion de jouer avec quelqu'un du même âge que moi. Son rôle est difficile.Particulièrement avec le maquillage et la perruque. Il avait même de faut lobes d'oreilles. C'était dingue! Mais c'est un mec sympa. En réalité la relation entre James Dean et Dennis Stock était vraiment étrange. Ils étaient tellement différents mais tout comme nous le sommes Dane et moi, mais nous nous sommes bien entendus."
Question: "Y a t-il un endroit sur cette terre ou des personnes dans votre entourage avec qui vous pouvez être vous même, et qui sont une base stable pour vous?"
Rob: "Je ne connais ça que avec ma famille et mes amis. C'est impossible pour moi de trouver un lieu stable alors que je suis en déplacement huit mois dans l'année. J'avais une maison à Los Angeles, mais j'ai déménagé récemment, et pendant 2 ans je ne l'avais même pas aménagé."
Question: "Avez vous déjà eu une relation très proche avec un photographe ou un journaliste comme ce fut le cas pour Dean?"
Rob: "Pas avec un photographe. Quand Twilight venait de sortir, il y avait quelques journalistes avec qui j'avais de bonnes relations. Il y avait un rédacteur de chez ‘Entertainment Weekly’ qui a fait ma première interview et elle était vraiment bien, parce que je l’appréciais vraiment. Nous sommes allés ensemble dans un bar et nous nous sommes saoulés; pour sur quelque chose que je ne referais jamais maintenant. Lorsque vous avez déjà donné beaucoup d'interviews, un rédacteur peut vous pousser à livrer de nouvelles choses qui vous porteront préjudices."
Question: "Est ce que ça vous manque de ne pas pouvoir aller dans un bar pour vous détendre?"
Rob: "C'est surtout par rapport à l'image que vous voulez montrer au public. Quand vous ressentez autant de pression, vous comprenez que le public n'en a rien à faire de quelque chose de différent. Tout les rend cinglés. Vous dites quelque chose et la réaction à ce quelque chose est énorme."
Question: "Comment vous sentez vous lorsque votre vie personnelle est dispatchée comme un soap-opera?"
Rob: "C'est étrange. Bien que j'ai fait d'énormes efforts pour ne pas parler de ma vie personnelle, ça n'a fait aucune différence. Ils inventent juste des choses. Quand vous faites parti d'une histoire, parti d'un article que quelqu'un d'autre à écrit, vous ne pouvez rien y faire. Même s'ils n'ont pas de photos de vous, ils en utilisent des anciennes. L'année dernière je réfléchissais au fait qu'ils ne prenaient plus de photos, et que donc ils n'allaient plus écrire d'histoires sur moi, parce que le public ne serait pas intéressé par un article sans photo."
Question: "Dennis Stock a fait de nombreux sacrifices dans sa vie personnelle pour sa carrière. Feriez vous ça?"
Rob: "Je ne sais pas, mais je pense que Dennis Stock prétend qu'il a dû sacrifier beaucoup. Mais en fait c'est qu'il était lui même effrayé de ne pas être un aussi bon artiste qu'il pensait. Alors il chechait des excuses. La première chose qui m'a attiré dans le script est le fait que ça parle d'un père qui ne veut pas de son enfant. C'est un personnage tragique."
Question: "Avez vous aimé ce retour en arrière dans les années 50? C'est une époque à laquelle vous auriez aimé vivre?"
Rob: "Je ne suis pas vraiment un type pour les années 50. Je n'aurais pas eu de prblèmes avec les années 60. Je ne suis pas très doué pour me restreindre et c'était le cas dans les années 50. Une époque de contraintes."
Question: "Alors vous vous seriez embrouillé avec le directeur du studio tout comme ce fut le cas pour James Dean?"
Rob: "Oui, mais j'aurais probablement dit quelque chose de ce genre "je ne suis pas un rebelle, je n'avais pas compris, s'il vous plait… "
Question: "Alors vous préféreriez la complaisances des années 80?"
Rob: "Non, non. Cette époque ne me correspond pas non plus. Je suis beaucoup trop paresseux pour ce style de vie."
Question: "Avez vous déjà utilisé des déguisements?"
Rob: "ces deux dernières semaines je me suis dis que je n'allais plus mettre de casquette ni utiliser de déguisements, parce que ça peut vous rendre cinglé lorsque vous vous habillez dans le but de vous cacher; ça vous influence psychologiquement. J'ai compris ça lors des deux dernières semaines et je vais m'occuper de ça."
Question: "Alors c'est mieux de faire face aux paparazzi?"
Rob: "Pour être honête, les paparazzi ne sont pas vraiment le problème. Je me souviens que j'ai été effrayé pendant des années. Les gens qui vous regardent tout le temps, vous avez l'impression qu'ils vous juge et c'est probablement ce qu'ils font. Vous ne devez pas regarder ce qu'ils disent de vous sur internet. Ça c'est la pire chose à faire."
Question: "L'avez vous fait?"
Rob: "Tout le monde l'aurait fait. C'est la pire des habitudes. Si par exemple ils parlent de vous dans la pièce d'à coté, vous allez sans doute essayer d'écouter ce qu'ils disent.Et au final vous allez vous retrouver à rester enfermé à surfer sur internet. Je pense qu'il faut le faire pour pouvoir vous souvenir de qui vous êtes car vous finissez par vivre dans une réalité bizarre, vous vive dans une chambre d'hotel continuellement et vous devenez plus ou moins un hermite…"
Question: "Vous n'emmenez pas quelqu'un avec vous? Amis ou famille?"
Rob: "Oui, certains emmènent leurs amis ou famille avec eux. Mes amis et ma famille ont un travail. Mais je ne voudrais pas qu'ils soient avec moi de toutes façons. C'est à coup sur une façon de détruire une amitié. C'est comme si vous disiez à votre ami: "Viens et soit mon assistant!"
Question: "Et comment restez vous sain d'esprit?"
Rob: "Je pense que je suis devenu fou…." (rires)
Question: "Combien de propositions similaires avez vous eu après Twilight et à quel point était ce important de jouer d'autres rôles?"
Rob: "Après Twilight je n'ai fait que des choses qui m'intéressais. Ces 8 dernières années, il n'y a eu que 2 ou 3 scripts que j'ai aimé et au final je n'ai pas eu les rôles. Mais je n'ai pas essayé d'aller dans telle ou telle direction, c'est juste arrivé comme ça!"
Question: "Quelle est la leçon de vie la plus importante que vous ayez apprise ces dernières années?"
Rob: "Quelqu'un m'a demandé quel conseil je donnerais à moi plus jeune. Je ne sais pas. Si tu te dis à toi même “ne t'inquiète pas pour ça ou ça”, c'est certain que vous allez toujours vous inquiéter à propos de quelque chose. On a besoin de cette peur. Je préfère être quelqu'un qui doit se confronter à toutes ses peurs plutôt que d'être quelqu'un qui a l'illusion de n'avoir peur de rien. C'est comme passé des obstacles, aussi petits soient ils."
Question: "De quoi avez vous peur?"
Rob: "De tout (rires). Même de marcher dans la rue."
Traduction Pattinson Art Work
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Print interview in F Magazine:
He wasn't looking for the easy way... A role that was more like a trap and his progress as an actor is very different from the usual. He is also unbearably good looking!!! Eyes, smile, hair and a talent that makes an effort to be revealed, but I know for sure that it exists!!!! LIFE will be his next movie in which he’ll prove it. Stop doing what you are doing and pay attention: Robert Pattinson talks…
Question: "You have to know that there are similarities between James Dean’s life and yours."
Rob: "For me the story of James Dean and of Dennis Stock are two completely different stories. The story of James Dean, maybe because I’ve lived it up to a certain point, doesn’t particularly interest me. From the very beginning I identified more with the character of Dennis Stock."
Question: "How do you see James Dean? Were you inspired by him?"
Rob: "Almost all actors go through a phase that they have an obsession with James Dean. His movies had a huge influence. Some things are exaggerated, but that has to do with the fact that he had just started. You can see his fearless experimentations. Some of his movements are very gentle, like ballet movements, and others are blatantly strong. I’ve seen a lot of his photos and it’s interesting that he never took a bad picture. This doesn’t have to do just with his face. He always knew how to stand in front of the camera. In 1955 people were not constantly photographed and he wasn’t that famous yet, but he just knew that his face took good pictures. He was very good in controlling that."
Question: "How is it to be photographed? Do you like it?"
Rob: "I’m very bad at that. There was a time when the first Twilight movie was released, I wanted to show a certain profile. When you can control it it’s fine, but when they photograph you all the time, you lose control. Suddenly you are afraid and you become an introvert. At the moment I’m in that phase “Don’t take any pictures of me!”
Question: "How was it to work together with Dane DeHaan?"
Rob: "I would not have participated in the movie if they hadn't found the right person to portray James Dean. When I found out it was Dane, I wanted to do the movie, because I like him and also I seldom have the chance to play with someone my own age. His role is hard. Especially with the make-up and the wig. He even had fake ear-lobes. It was crazy! But he’s a nice guy. In reality the relationship between James Dean and Dennis Stock was very weird. They were so different but so are Dane and I, but eventually we got along really well."
Question: "Is there a place in the world or some people in your life with who you can be yourself, who are a stable basis for you?"
Rob: "I only experience this with my friends and family. It’s impossible for me to find a stable place when I move around eight months a year. I had my house in Los Angeles, from where I moved recently, for two years and I didn't even furnish it."
Question: "Did you ever have a close relationship with a photographer or reporter like Dean had?"
Rob: "Not with a photographer. When Twilight just had been released there were some reporters I had a good relationship with. There was an editor of ‘Entertainment Weekly’ who took my first interview and it was very good, because I really liked him. We went out together to a bar and became drunk; for sure not something I would do now. When you have already given enough interviews an editor can push you in different ways to get some news out of you that is bad for you."
Question: "Do you miss that you can’t go to a bar to relax?"
Rob: "Also that has to do with the image you want to show to the public. When you feel so much pressure, you understand that the public doesn’t care about something different. Everything drives them crazy. You say something and the reaction to anything I do is massive."
Question: "How do you feel when your personal life is projected like a soap-opera?"
Rob: "It’s weird. Although I have made huge efforts not to talk about my personal life it made no difference. They just made various things up. When you are part of a story, an article someone else writes you can’t do anything about it. Even when they don’t take photos of you, they simply use old photos. Last year I was thinking about the fact that they didn't take any photos anymore, so they wouldn't write stories about me anymore, because the public wouldn't be interested in an article without a photograph."
Question: "Dennis Stock made a lot of sacrifices in his personal life for his career. Would you do that?"
Rob: "I don’t know, but I think that Dennis Stock pretended that he had sacrificed a lot. But what happened is that he himself was scared that he was not such a good artist as he thought he was. So he was looking for excuses. The first thing that attracted to me in the script was that it’s about a father who didn’t want his child. He’s a tragic character."
Question: "Did you like to go back to the 50’s? Is it an era you wished to have lived in?"
Rob: "I’m not really a 50’s type of person. I wouldn’t have had a problem with the 60’s. I’m not very good in denying myself things and that was what the 50’s were about. An era with restraints."
Question: "So you would also have gotten into an argument with the director of the studio like James Dean did?"
Rob: "Yes, but probably I would have said something like “I’m not a rebel, I didn't understand, please… “
Question: "So you'd like the self-indulgent era of the 80’s more?"
Rob: "No, no. Neither that era fits me. I’m very lazy for that kind of lifestyle."
Question: "Have you ever used disguises?"
Rob: "The last two weeks I said that I won’t wear a cap and use disguises anymore, because it can really drive you crazy when you always dress with the purpose of hiding yourself; that influences you psychologically. I understood that the last few weeks and I’m going to take care of it."
Question: "So it’s better to face the paparazzi?"
Rob: "To be honest, the paparazzi are not really the problem. I remember that for years I was afraid. People look at you all the time, you feel that they judge you and that is probably what they do. You shouldn’t check what they say about you on the internet. That is the worst thing of all."
Question: "Have you done that?"
Rob: "Anyone would do that. It’s the worst habit. If for example they talk about you in the room next to you, you’d probably try to listen to what they are saying. And in the end you’ll wind up not leaving your room anymore and surf the internet. I think you have to do this to remind yourself who you are because in the end you live in another weird reality, you live in hotel rooms all the time and you become more or less a hermit…"
Question: "Do you not have anyone with you? Friend or family?"
Rob: "Yes, some take their friends and family with them. My friends and family have their jobs. But I wouldn’t want them with me anyway. It’s a sure way to destroy a friendship. It’s like you say to your friend: “Come and be my assistant!”
Question: "And how did you stay psychologically sane?"
Rob: "I think I have gone crazy…." (laughs)
Question: "How many similar proposals did you get after Twilight and how important was it for you to play other roles?"
Rob: "After Twilight I only did things that interested me. The last 8 years there were only 2-3 scripts that I liked and in the end I didn't get the roles. But it was not that I was trying to move into a certain direction. It just happened!"
Question: "What is the most important life lesson that you got the last few years?"
Rob: "Someone asked me what advice I would give to the younger me. I don’t know. If you say to yourself “don’t worry about this or that”, it’s sure that you would always worry about something else. We need that fear. I prefer to be someone who has to confront his many fears instead of someone who has the illusion he doesn't fear anything. I like to take hurdles, as small as they might be."
Question: "What are you afraid of?"
Rob: "Everything (laughs). Even walking in the street."
Source & Translation by In the Footsteps of Robert Pattinson
Merci pour la traduction. J'aime beaucoup cette interview, ce qu'il accepte de livrer de lui
RépondreSupprimerA plaisir de partager! Oui une interview sympa, des questions différentes, des réponses intelligentes et personnelles.
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