ROBERT PATTINSON : MORDU PAR LA GLOIRE
L'acteur assiste à notre interview à l'hôtel Four Seasons à Los Angeles habillé décontracté en jean et tee-shirt sous une chemise à manches courtes. Son bonnet, couvre ses cheveux presque roux, et la cigarette électronique qu'il fume entre deux questions attire notre attention. Il est fatigué, c'est sa millième interviews d'un longue journée à converser avec les journalistes, après un week-end de promotion à parler de son rôle dans le dernier film de la saga Twilight.
C'est admirable que Rob laisse tout ces facteurs de côté, souriant pendant qu'il discute avec moi et essayant toujours de donner une réponse sincère, intelligente et unique. (...)
Transcript after the jump:
Parlez nous d'Edward dans ce film. Beaucoup de choses se sont passées depuis que vous avez commencé à l'interprêter.
J'ai du gérer des choses fondamentales durant toute la saga, et à ce point, je pense que Stephenie [Meyer] est déjà passé au dessus de cet aspect de sa personnalité. Au moment où Bella devient un vampire, ils sont tous les deux biens. Elle est la meilleure vampire transformée qu'il ait vu, donc il n'a pas de raisons de s’inquiéter, et rien n'arrive à la petite fille qu'ils ont ensemble, c'est une fille géniale. Je pense que l'une des différences dans ce film est qu'il est plus excité par les choses. Il a quelque chose qui le motive, et c'est toujours intéressant à jouer. Finalement, il n'a aucune raison de se faire du soucis, il sait qu'il doit protéger sa fille, mais il n'a pas de doute sur la façon de le faire une seule seconde. C'était vraiment attrayant de le jouer comme une personne stable, c'est un changement total.
Est-ce que le personnage va vous manquer ou êtes-vous content de le laisser derrière vous ?
Je ne sais pas. Si Stephenie avait écrit un autre livre après 'Breaking Dawn', dans lequel quelque chose de dingue arrivait, j'aurais aimé le jouer. Mais vous n'attendez pas après quelque chose sauf si ça existe [il rit et aborde un sourire espiègle]. Je n'ai jamais imaginé que le 4ème livre serait coupé en 2 parties, car quand j'ai signé pour faire ces films, ils n'avaient pas divisé les deux dernières parties d'Harry Potter. Personne ne savait que ce serait la nouvelle tendance de faire des sagas où le dernier livre est coupé en 2 parties [Rires].
Je pense que tourner les deux derniers films n'a pas été simple ...
Les tourner en même temps était dur, et quand nous avons filmé celui-ci, il y avait une équipe de direction différente car il y a beaucoup de séquences d'actions. Nous tournions des choses alors qu'aucun d'entre nous ne savaient vraiment comment ils allaient les accorder dans la version finalisée. Dans la première version du film, il y a une scène de la bataille finale, qui est supposée être un secret, mais tout le monde le sait et ça va durer environ 45 minutes. Une vraiment vraiment longue scène de bagarre. Ça nous a pris deux mois et demi à tourner dans un studio avec des écrans verts, de la fausse neige et beaucoup d'heure de tournage dans la journée. Nous avons passé tellement de temps entouré de vert que quand nous quittions le studio tout semblait vert. C'était dingue.
Comment la saga vous a t-elle changé ?
C'est intéressant. Beaucoup de personnes deviennent folles quand ils font un film avec ces caractéristiques. Surtout dans ces moments où vous êtes complètement perdus dans votre vie sociale et que vous finissez avec une nouvelle vie. J'ai eu de la chance d'avoir les mêmes amis durant 10 ans avant que tout ça n'arrive, et je ne suis pas intéressé pour rencontrer de nouvelles personnes [Rires]. Donc pas grand chose n'a changé, vraiment. Vous avez également besoin d'essayer de ne pas voir les gens d'une manière différente, et parfois c'est très facile car vous passez plusieurs années où tout le monde vous demande les mêmes choses encore et encore. Pas seulement les journalistes, mais les gens en général, les gens dans votre vie quotidienne, et même les inconnus, ils demandent tous la même chose est c'est bizarre. A côté de ça, vous savez qu'après ils diront quelque chose sur vous et c'est un sentiment encore plus étrange. Donc vous avez besoin de vous concentrez sur la réalité encore et encore [Rires].
Vous voyez vous refaire une Saga à l'avenir? Ou préférez vous faire des films unique ?
Si c'est une bonne saga, il n'y a pas de problème. Chaque film qui est fait de nos jours finit en saga [Rires], mais je dois vous dire qu'il y a quelque chose de beau à faire un film avec un gros studio derrière; il y a une certaine garantie que les gens le verront. Vous allez avoir une bonne équipe de travail. En ce sens, j'aime la manière de travailler des studios.
Nous avons vu que Kristen Stewart a atteint un certain niveau professionnellement, précisément à cause de ce système. Êtes-vous devenu plus brave et prenez-vous plus de risque à ces côtés ?
Beaucoup. Je me souviens quand ils m'ont envoyé le script de 'Cosmopolis', nous allions tourner 'Breaking Dawn' et j'ai demandé à tout le monde si je devais l'accepter. Je savais que je l'aimais, mais étrangement je ne savais pas quoi faire. J'ai demandé à Kristen de lire le script et elle m'a dit : "Bordel mais qu'est ce que tu racontes? Tu dois le faire! C'est Cronenberg!" [Rires]. Ça a influencé mes décisions, bien sûr. Kristen est la preuve vivante que vous pouvez avoir du succès en ne faisant que des choses que vous trouvez particulièrement intéressantes. Elle ne prend jamais de décisions en pensant à sa carrière et c'est quelque chose qui marche de plus en plus avec le temps. C'est bien que cette méthode marche pour quelqu'un.
Est-ce que l'expérience 'Cosmopolis' vous a changé ?
Rien qu'obtenir ce rôle vous change beaucoup, et de ne pas avoir à forcer quoique ce soit pour le jouer. Je n'arrive pas à croire que je n'ai pas fait d'autres films depuis. C'est ridicule. Ça me rend un peu dingue.
Depuis combien de temps n'avez-vous pas travaillé ?
Pratiquement un an, mais en même temps j'ai dû faire la promotion de 4 films [Rire hystérique], ce qui est aussi ridicule. J'ai l'impression que c'est ça mon travail car c'est tout ce que je fais.Avant, je pensais qu'avoir un film 'Twilight' après chaque projet me rendrait moins peureux. Mais, aussitôt que c'est fini, vous réalisez que ce n'est pas facile de prendre des décisions. Je pense, en partie, que ça a à voir avec le fait que je vieillisse. Maintenant je peux faire des choses différentes, je commence à faire des rôles différents et, bien sûr, je ne peux plus jouer un lycéen [rires].
Donc ça n'a pas été une pause intentionnelle...
Il y a eu un moment ou je n'arrivais pas à trouver quoi faire. Et soudainement, il y a quelques mois, j'ai trouvé un tas de choses, toutes d'un coup. Mais aucun de ces projets ne commencent avant l'automne. L'automne, le printemps et l'été à venir sont bookés, 4 films en même temps, mais ça m'a pris beaucoup de temps d'être capable d'organiser ça. Je veux vraiment recommencer à travailler.
'Mission: Blacklist', qui parle du soldat américain qui a mené l'enquête pour trouver Saddam Hussein, est actuellement votre prochain projet...
Je pense. Le réalisateur est en Irak, restant dans le même palace où le gars sur lequel le film est basé est resté. Il m’envoie des photos. C'est dingue. Nous aimerions filmer en Irak, mais ça va être très difficile à cause de la sécurité. Je me demande si l’Afghanistan ferait une bonne doublure pour l'Irak [Rires].
Est-ce qu'écrire quelque chose attire votre attention ? De quel type de livre aimeriez-vous être l'auteur ?
Surement quelque chose comme 'Fifty Shades of Grey's' [Rires hystérique]. J'aimerai vraiment faire ça et inverser les rôles: faire de la femme celle qui punit l'homme. Ce serait tellement drôle. Quelque chose comme 'Misery', mais il aimerait vraiment être dans cette situation.
Vous avez été poursuivi par l'ombre de la gloire pendant des années. Est-ce que vous faites quelque chose pour éviter l'attention du public ?
Rien ne marche. Parfois vous essayez les choses typiques comme un chapeau et des lunettes de soleil. Ça finit par dépendre d'où vous allez, ça doit être des endroits où les gens ne s'attendent pas à vous trouver. Parfois ça marche, mais pas toujours. Une fois je suis allé dans une réserve indienne au Nouveau Mexique, il y avait une petite ville au milieu de nulle part avec 200 ou 300 habitants, je suis sorti de la voiture et à peine 5 minutes plus tard quelqu'un est venu vers moi et m'a dit : "Robert?". Je n'arrivais pas à le croire. Mais généralement la seule chose ennuyeuse c'est les paparazzis ou ceux qui vous suivent. C'est énervant. Quand les gens vous aimes vraiment, c'est génial. Vous ne vous en lassez pas. Je pense que 90 % des gens qui m'approchent sont un peu intimidés. Ils me disent des choses comme : "Mon cousin de trois ans est vraiment un grand fan." Ils ne sont jamais les fans [Rires].
---
Notre discussion se termine sur une nouvelle démonstration de l'humilité de l’acteur. Beaucoup de choses ont changé sa vie depuis qu'il a mis le masque d'Edward Cullen pour la première fois, mais il semble que la gloire ne lui soit pas montée à la tête.
L'acteur assiste à notre interview à l'hôtel Four Seasons à Los Angeles habillé décontracté en jean et tee-shirt sous une chemise à manches courtes. Son bonnet, couvre ses cheveux presque roux, et la cigarette électronique qu'il fume entre deux questions attire notre attention. Il est fatigué, c'est sa millième interviews d'un longue journée à converser avec les journalistes, après un week-end de promotion à parler de son rôle dans le dernier film de la saga Twilight.
C'est admirable que Rob laisse tout ces facteurs de côté, souriant pendant qu'il discute avec moi et essayant toujours de donner une réponse sincère, intelligente et unique. (...)
Transcript after the jump:
Parlez nous d'Edward dans ce film. Beaucoup de choses se sont passées depuis que vous avez commencé à l'interprêter.
J'ai du gérer des choses fondamentales durant toute la saga, et à ce point, je pense que Stephenie [Meyer] est déjà passé au dessus de cet aspect de sa personnalité. Au moment où Bella devient un vampire, ils sont tous les deux biens. Elle est la meilleure vampire transformée qu'il ait vu, donc il n'a pas de raisons de s’inquiéter, et rien n'arrive à la petite fille qu'ils ont ensemble, c'est une fille géniale. Je pense que l'une des différences dans ce film est qu'il est plus excité par les choses. Il a quelque chose qui le motive, et c'est toujours intéressant à jouer. Finalement, il n'a aucune raison de se faire du soucis, il sait qu'il doit protéger sa fille, mais il n'a pas de doute sur la façon de le faire une seule seconde. C'était vraiment attrayant de le jouer comme une personne stable, c'est un changement total.
Est-ce que le personnage va vous manquer ou êtes-vous content de le laisser derrière vous ?
Je ne sais pas. Si Stephenie avait écrit un autre livre après 'Breaking Dawn', dans lequel quelque chose de dingue arrivait, j'aurais aimé le jouer. Mais vous n'attendez pas après quelque chose sauf si ça existe [il rit et aborde un sourire espiègle]. Je n'ai jamais imaginé que le 4ème livre serait coupé en 2 parties, car quand j'ai signé pour faire ces films, ils n'avaient pas divisé les deux dernières parties d'Harry Potter. Personne ne savait que ce serait la nouvelle tendance de faire des sagas où le dernier livre est coupé en 2 parties [Rires].
Je pense que tourner les deux derniers films n'a pas été simple ...
Les tourner en même temps était dur, et quand nous avons filmé celui-ci, il y avait une équipe de direction différente car il y a beaucoup de séquences d'actions. Nous tournions des choses alors qu'aucun d'entre nous ne savaient vraiment comment ils allaient les accorder dans la version finalisée. Dans la première version du film, il y a une scène de la bataille finale, qui est supposée être un secret, mais tout le monde le sait et ça va durer environ 45 minutes. Une vraiment vraiment longue scène de bagarre. Ça nous a pris deux mois et demi à tourner dans un studio avec des écrans verts, de la fausse neige et beaucoup d'heure de tournage dans la journée. Nous avons passé tellement de temps entouré de vert que quand nous quittions le studio tout semblait vert. C'était dingue.
Comment la saga vous a t-elle changé ?
C'est intéressant. Beaucoup de personnes deviennent folles quand ils font un film avec ces caractéristiques. Surtout dans ces moments où vous êtes complètement perdus dans votre vie sociale et que vous finissez avec une nouvelle vie. J'ai eu de la chance d'avoir les mêmes amis durant 10 ans avant que tout ça n'arrive, et je ne suis pas intéressé pour rencontrer de nouvelles personnes [Rires]. Donc pas grand chose n'a changé, vraiment. Vous avez également besoin d'essayer de ne pas voir les gens d'une manière différente, et parfois c'est très facile car vous passez plusieurs années où tout le monde vous demande les mêmes choses encore et encore. Pas seulement les journalistes, mais les gens en général, les gens dans votre vie quotidienne, et même les inconnus, ils demandent tous la même chose est c'est bizarre. A côté de ça, vous savez qu'après ils diront quelque chose sur vous et c'est un sentiment encore plus étrange. Donc vous avez besoin de vous concentrez sur la réalité encore et encore [Rires].
Vous voyez vous refaire une Saga à l'avenir? Ou préférez vous faire des films unique ?
Si c'est une bonne saga, il n'y a pas de problème. Chaque film qui est fait de nos jours finit en saga [Rires], mais je dois vous dire qu'il y a quelque chose de beau à faire un film avec un gros studio derrière; il y a une certaine garantie que les gens le verront. Vous allez avoir une bonne équipe de travail. En ce sens, j'aime la manière de travailler des studios.
Nous avons vu que Kristen Stewart a atteint un certain niveau professionnellement, précisément à cause de ce système. Êtes-vous devenu plus brave et prenez-vous plus de risque à ces côtés ?
Beaucoup. Je me souviens quand ils m'ont envoyé le script de 'Cosmopolis', nous allions tourner 'Breaking Dawn' et j'ai demandé à tout le monde si je devais l'accepter. Je savais que je l'aimais, mais étrangement je ne savais pas quoi faire. J'ai demandé à Kristen de lire le script et elle m'a dit : "Bordel mais qu'est ce que tu racontes? Tu dois le faire! C'est Cronenberg!" [Rires]. Ça a influencé mes décisions, bien sûr. Kristen est la preuve vivante que vous pouvez avoir du succès en ne faisant que des choses que vous trouvez particulièrement intéressantes. Elle ne prend jamais de décisions en pensant à sa carrière et c'est quelque chose qui marche de plus en plus avec le temps. C'est bien que cette méthode marche pour quelqu'un.
Est-ce que l'expérience 'Cosmopolis' vous a changé ?
Rien qu'obtenir ce rôle vous change beaucoup, et de ne pas avoir à forcer quoique ce soit pour le jouer. Je n'arrive pas à croire que je n'ai pas fait d'autres films depuis. C'est ridicule. Ça me rend un peu dingue.
Depuis combien de temps n'avez-vous pas travaillé ?
Pratiquement un an, mais en même temps j'ai dû faire la promotion de 4 films [Rire hystérique], ce qui est aussi ridicule. J'ai l'impression que c'est ça mon travail car c'est tout ce que je fais.Avant, je pensais qu'avoir un film 'Twilight' après chaque projet me rendrait moins peureux. Mais, aussitôt que c'est fini, vous réalisez que ce n'est pas facile de prendre des décisions. Je pense, en partie, que ça a à voir avec le fait que je vieillisse. Maintenant je peux faire des choses différentes, je commence à faire des rôles différents et, bien sûr, je ne peux plus jouer un lycéen [rires].
Donc ça n'a pas été une pause intentionnelle...
Il y a eu un moment ou je n'arrivais pas à trouver quoi faire. Et soudainement, il y a quelques mois, j'ai trouvé un tas de choses, toutes d'un coup. Mais aucun de ces projets ne commencent avant l'automne. L'automne, le printemps et l'été à venir sont bookés, 4 films en même temps, mais ça m'a pris beaucoup de temps d'être capable d'organiser ça. Je veux vraiment recommencer à travailler.
'Mission: Blacklist', qui parle du soldat américain qui a mené l'enquête pour trouver Saddam Hussein, est actuellement votre prochain projet...
Je pense. Le réalisateur est en Irak, restant dans le même palace où le gars sur lequel le film est basé est resté. Il m’envoie des photos. C'est dingue. Nous aimerions filmer en Irak, mais ça va être très difficile à cause de la sécurité. Je me demande si l’Afghanistan ferait une bonne doublure pour l'Irak [Rires].
Est-ce qu'écrire quelque chose attire votre attention ? De quel type de livre aimeriez-vous être l'auteur ?
Surement quelque chose comme 'Fifty Shades of Grey's' [Rires hystérique]. J'aimerai vraiment faire ça et inverser les rôles: faire de la femme celle qui punit l'homme. Ce serait tellement drôle. Quelque chose comme 'Misery', mais il aimerait vraiment être dans cette situation.
Vous avez été poursuivi par l'ombre de la gloire pendant des années. Est-ce que vous faites quelque chose pour éviter l'attention du public ?
Rien ne marche. Parfois vous essayez les choses typiques comme un chapeau et des lunettes de soleil. Ça finit par dépendre d'où vous allez, ça doit être des endroits où les gens ne s'attendent pas à vous trouver. Parfois ça marche, mais pas toujours. Une fois je suis allé dans une réserve indienne au Nouveau Mexique, il y avait une petite ville au milieu de nulle part avec 200 ou 300 habitants, je suis sorti de la voiture et à peine 5 minutes plus tard quelqu'un est venu vers moi et m'a dit : "Robert?". Je n'arrivais pas à le croire. Mais généralement la seule chose ennuyeuse c'est les paparazzis ou ceux qui vous suivent. C'est énervant. Quand les gens vous aimes vraiment, c'est génial. Vous ne vous en lassez pas. Je pense que 90 % des gens qui m'approchent sont un peu intimidés. Ils me disent des choses comme : "Mon cousin de trois ans est vraiment un grand fan." Ils ne sont jamais les fans [Rires].
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Notre discussion se termine sur une nouvelle démonstration de l'humilité de l’acteur. Beaucoup de choses ont changé sa vie depuis qu'il a mis le masque d'Edward Cullen pour la première fois, mais il semble que la gloire ne lui soit pas montée à la tête.
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ROBERT PATTINSON: BITTEN BY FAME
The actor attended our interview at the Four Seasons hotel in Los Angeles dressed in casual jeans and a short sleeved shirt over a t-shirt. His hat, covering his almost-orange hair, and the electronic cigarette he smokes between answers catch attention. He’s tired; this is his thousand interview in a long day of talks with journalists, after a promotional weekend talking about his role in the final movie of the Twilight saga.
It’s to be admired that Rob puts all of those factors aside, smiles while he chats with me and always tries to give a sincere, smart and unique answer.
Talk to us about Edward in this film. A lot has happened since you began playing him.
I’ve had to deal during the whole series with fundamental means, and at this point, I think Stephenie [Meyer] had already gotten over that aspect of his personality. The moment Bella turns into a vampire, they’re both fine. She’s the best vampire-human turn that has ever happened, so he has nothing to worry about, and nothing happens to the little girl they have together, she’s a great daughter. I think one of the differences in this movie is that he’s more excited over things. He has something that motivates him, and that’s always interesting to play. Finally, he doesn’t have to worry about anything, he knows he has to protect his daughter, but he doesn’t doubt how to do it for a second. It was very attractive to play him as a secure person, a complete change.
Are you going to miss the character or are you glad to leave him behind?
I don’t know. If Stephenie had written another book after Breaking Dawn in which something crazy happened, I would like to play him. But you don’t long for something unless it exists [laughter and a mischievous look]. I never even imagined that the fourth book would be divided into two parts, because when I signed to make these films, they hadn’t divided the last two parts of Harry Potter. Nobody knew that the new tendency of making a series was dividing the last book into two parts [laughs].
I think shooting the last two films wasn’t easy…
Filming them at the same time was tough, and, when we filmed this one, there were different direction units because there’s a lot of action sequences. We were filming things that none of us really knew how they’d end up fitting in the finished version. In the first version of the film, there’s a scene of the final fight, that’s supposed to be a secret, but everybody knows and it’ll last around 45 minutes. A really, really long fight scene. It took us two and a half months to shoot it in the studio with a green screen, fake snow and a lot of filming hours a day. We spent so much time surrounded by green that when we left the studio it all still looked green. It was crazy.
How has this saga changed you?
It’s interesting. A lot of people go nuts when they get to do a film with these characteristics. Especially in those moments where you completely lose your social life and end up with a new one. I was lucky to have had the same friends for ten years before all of this happened, and I had no interest in meeting new people [laughs]. So not a lot changed, really. You also need to try to not see people in a different way, and sometimes it’s very easy because you spend a few years in which the whole world asks you the same things over and over again. Not only journalists, people in general, people in your daily life, and even strangers, they all ask the same thing and it’s weird. Besides, you know that after they’ll be telling something about you and that’s an even weirder feeling. So you need to concentrate on reality again and again [laughs].
Do you see yourself doing a franchise again soon? Or do you prefer stand alone films?
If it’s a good franchise there’s no problem. Every film that’s being done now ends up being a franchise [laughs], but I have to tell you that there’s something beautiful in distributing a film with a big studio behind it; there’s a certain guarantee that people will see it. You’re going to have a good team of people working. In that sense, I like the way studio’s systems work.
We’ve seen Kristen Stewart reach certain prime professionally, precisely because of this system. Have you become braver and have you been taking more risks by her side?
A lot more. I remember when they sent me the script for ‘Cosmopolis’, we were about to start filming ‘Breaking Dawn’ and I asked everyone whether I should accept it. I knew I liked it, but strangely I didn’t know what to do. I asked Kristen to read the script and she told me: “What the hell are you talking about? You have to do this! It’s Cronenberg!” [laughs]. That influenced my decisions, of course. Kristen is living proof that you can be successful only doing things that she finds specifically interesting. She never makes decisions thinking about her career and it’s something that works more and more as time passes. It’s good that this method works for someone.
Did the Cosmopolis experience change you?
Just getting that part changes you a lot, and not having to force anything to play it. I can’t believe that I haven’t done a film since then. It’s ridiculous. It’s making me a bit crazy.
How long have you not been working?
Practically a year, but in that time I’ve had to promote like four films [laughs hysterically], which is also ridiculous. I feel like that’s my whole job because it’s all I do. Before, I thought having a Twilight movie after every project would make me be less afraid. But, as soon as this is over, you realize that it’s not easy to make decisions. I think, in part, it has to do with the fact that I’m getting older. Now I can do different things, I start to fit into different roles and, of course, I can’t play a high school student [laugs].
So it hasn’t been an intentional pause…
There was a while where I couldn’t find anything at all. And, suddenly, a few months ago, I found a bunch of things, all at once. But none of those projects started until the fall. Fall, spring and summer are full, four movies at once, but it’s taken me a long time to be able to organize it. I really want to start working again.
Mission: Blacklist, which is about the US soldier whose interrogations led to finding Saddam Hussein, is actually your next project…
I think so. The director’s in Iraq, staying in the same palace where the guy we’re making the movie about stayed. He’s sending me pictures. It’s crazy. We’d like to film in Iraq, but it’s going to be very difficult because of safety. I wonder if Afghanistan would make a good Iraq double [laughs].
Is writing something that attracts your attention? What kind of books would you like to be the author of?
Surely something like ‘Fifty Shades of Grey’ [laughs hysterically]. I would really like to do that and invert the roles: making the woman the one who punishes the man. It’d be so much fun. Something like ‘Misery’, but really he loves to be in that situation.
You’ve been chased by the shadow of fame for years. Do you do anything to avoid all public attention?
Nothing works. Sometimes you try the typical things like a hat and sunglasses. It ends up being a thing of where you go to, it has to be places where people wouldn’t expect to find you. Sometimes that works, but not always. Once I went to an Indian reservation in New Mexico, there was a little town in the middle of nowhere with 200 or 300 habitants, I got out of the car and literally five minutes later someone was approaching me and saying: “Robert?”. I couldn’t believe it. But normally the only annoying thing is paparazzi or anyone who follows you. It’s irritating. When people really like you, that’s great. You don’t get tired of that. I’d say 90 percent of people that approach me are a bit intimidated. They tell me things like: “My three year old cousin is a really big fan.” They’re never the fans [laughs].
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Our talk ends with this new showing of humbleness from the actor. A lot of things have changed in his life since he put on the pale make-up of Edward Cullen for the first time, but it looks like fame hasn’t gotten to his head.
Scans / Via / Via / Traduction & Pattinson Art Work
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