jeudi 16 août 2012

Cosmopolis NYC Press Junket: ITW de Rob et David avec Moviefone / Rob & David's ITW with Moviefone

La plupart des interviews pour la promotion d'un film n'ont pas une horde de paparazzis et 2 gardes du corps costaud qui les attendant dehors. Une fois encore, la plupart des interviews pour la promotion d'un film n'ont pas comme sujet quelqu'un qui est actuellement en plein milieu d'un scandale. Malheureusement, c'est là où se trouve Robert Pattinson en ce moment, alors qu'il fait la promotion de son nouveau film, "Cosmopolis".

Heureusement, si quelqu'un peut gérer la pression, c'est bien Pattinson. Exemple : Quand je me suis assis avec lui et le réalisateur de "Cosmopolis" David Cronenberg, la star de Twilight de 26 ans était détendu, alors qu'il discutait de son nouveau film et il a un ton définitivement plus adulte. Le film, basé sur le livre de Don Delillo du même nom, suit Eric (Pattinson), un milliardaire gérant des actifs qui prend la route pour traverser la ville dans une limousine pour se faire couper les cheveux. En chemin, il fait face à une perte financière, fait des rencontres sexuelles et rencontre un anti-capitaliste en colère, ainsi qu'une foule de manifestant anti-Wallstreet.

Ici, Pattinson et Cronenberg parlent des fans autour de "Cosmopolis", du fait que le film se positionne contre 1% et de ce que c'est de tourner une scène d'examen de la prostate devant la caméra. Nous avons également parlé de "Videodrome" à la fin.

Lisez la suite de l'interview en cliquant sur 'Plus d'infos' / English version after the jump
Considérant le penchant anti-capitaliste dans le film, j'ai pensé que c'était ironique que vous deux sonniez la cloche à la Bourse de New York ce matin.
David Cronenberg : C'était bien plus qu'une expérience surréaliste que ce que je pensais. Je pensais, ouais, nous allons visiter la scène du crime maintenant, et ça va être en quelque sorte cathartique que de sonner la cloche d'alarme.

Robert Pattinson : Je suis curieux de savoir si quelqu'un a actuellement vu le film ou a une idée du sujet.

DC : Ouais ! Et les gens là-bas semblaient si excités à propos du film et si excités par notre venue et c'était vraiment sympa et amical. C'est un monde tellement différent. Ça leur est si familier. Je pense qu'ils pensent que tout le monde sait ce qu'ils font. Et je pense que l'infamie et la célébrité des traders et des fraudes met en valeur l'idée pour eux, que tout le monde sait ce qu'il se passe. Mais une fois que vous y êtes vous réalisez "Oh mon dieu. Je n'y comprends rien." Mais c'était très intéressant, et je dirais que c'était une opportunité ironique. De se servir de ce moment, de sonner la cloche d'ouverture de la Bourse, pour "Cosmopolis", c'était très étrange. Que vendions-nous ? Je ne sais pas [Rires] Et Ils nous ont donné une petite médaille !

Rob, vous avez parlé dans "The Daily Show" du fait que Cosmopolis est pratiquement impossible à expliquer aux gens. Donc comment vous l'êtes vous expliqué ? Pouvez-vous seulement l'expliquer ?
RP : Lors de la dernière interview que j'ai faite, je commençais seulement à me projeter. Je m'en suis servi comme des sessions de thérapie [Rires]. Je ne savais pas vraiment ce que je disais.

DC : J'étais sous le choc ! Je ne l'ai jamais entendu dire ces choses là.

RP : [Rires] Je viens juste de réaliser que le film parlait de choses et que je disais le contraire. Donc je n'ai aucune idée de ce que je dis. C'est marrant, ma première pensée sur le film était que le script était drôle. C'est un peu une comédie triste. La première fois que j'ai regardé le film, j'étais sous le choc de voir à quel point c'était triste. Et ensuite j'ai commencé à promouvoir le film, et tout le monde dit que c'est sur le capitalisme et qu'il a tous ces sens profonds, donc ensuite vous commencez à suivre ce chemin. Ensuite je me suis dis "Intéressant, c'est intéressant. Je devrais parler de ça d'une manière intéressante". Je veux dire, j'ai toujours su que c'était intéressant...mais c'est comme regarder un pierre. Ça peut être n'importe quoi.

C'est un peu un comédie triste. Il y a beaucoup d'humour noir dans ce film. Par exemple, parlons de la scène de la prostate. Il est évident que tu n'en as pas passé un mais...

RP: Ils ont utilisé 3 doigts

DC: [Rires] Je respecte ta méthode d'approche en tant qu'acteur.

RP: Vous voyez pour ce film, je n'ai rien appris sur les traders en bourse. Je n'y ai pas pensé une seule fois pendant tout le tournage. Je ne savais même pas grand chose sur le mouvement Occupy Wall Street. Quand nous tournions la scène de protestations [où les manifestants encerclent la voiture et commencent à la secouer] je ne pensais pas un instant que c'était en lien avec le capitalisme.

DC: En fait, dans un sens, Rob appréhende le personnage de la façon dont le personnage se voit lui même Le personnage pense, au lieu que ce soit les acteurs qui pensent. Ceci dit, il vit juste sa vie, faisant les choses qu'il fait habituellement. C'est ainsi que la plupart des gens vivent leur vie: ils ne se voient pas en tant que personnage qui ont un sens dans une intrigue.

Oui donc Eric n'aurait absolument pas conscience du mouvement Occupy qui est à l'extérieur.

DC: Si il en a conscience. Comme il le dit, “Il y a encore 2 heures, on avait un mouvement international . Et maintenant qu'a t-on ? Oublié.”

RP: C'était aussi une des choses les plus effrayantes quand on a tourné cette scène. C'était assez effrayant lors de la 1ère prise. Il y avait environ 200 acteurs qui secouaient vraiment la voiture. Mais, dans la voiture, vous vous rendez compte à quel point il est aisé pour Eric d'en faire abstraction. Nous faisions littéralement une scène dans la voiture pendant une émeute. Si vous êtes dans une voiture blindée, vous pouvez totalement ignorer la folie et le chaos à l'extérieur. Ca ne fait aucune différence pour vous. C'était assez effrayant de penser à ça après coup … que les manifestants pensent faire quelque chose de marquant et qui a du sens, mais en fait ce n'est pas le cas .

DC: Vous allez à la bourse de New York et il y a des points de contrôles. Vous ne pouvez plus y aller en voiture à présent. Ils disaient qu'avant le 11 septembre, il y avait des visites guidées. Tout le monde pouvait aller voir la Bourse et voir toutes les parties mais plus maintenant. Mais les voilà, qui font du business , heureux et souriant malgré tout. C'est très similaire à Eric et sa limousine.

Mis à part l'approche anti capitaliste, une des autres choses qu'on a avec ce film c'est le fait que Paul Giamatti est toujours incroyablement talentueux.

RP: J'étais assez terrifié par toutes les scènes car j'allais tourné avec tout le monde pendant 3 jours et moi et Paul, on a tourné en dernier. Mais avoir ces scènes indépendantes, vous restez dans un état perpétuel de nervosité jusqu'au bout. C'est le cas quand j'avais cette énorme scène avec lui. Paul était heureusement aussi nerveux que moi. Je ne savais tout simplement pas ce qui allait se passer. Mais c'est vraiment marrant, cette scène, on l'a joué pour rire. C'est bizarre. Le morceau où Paul fait ce truc à propos des chaussures des femmes etc ... je n'ai jamais été dans une scène où je commençait à regarder ça comme si je regardais un film. C'était génial. Je ne voyais même pas les caméras. Je le regardais tout simplement, complétement en dehors de la scène. Je ne cessais d'oublier mes répliques. Je pense que c'est l'une des meilleures choses qu'il ait jamais fait. Je n'arrivais même pas à en parler avec lui quand on la faisait, car je savais que si je l'emmerdais sur cette scène, je n'aurais pas été capable de revenir travailler le lendemain. Je l'ai trouvé incroyable..

Parlons de cette scène où vous vous faites couper les cheveux et que seule la moitié de la coupe a été faite. Pour le reste du film, vous avez cette demie coupe sur la tête. Combien de temps l'avez vous gardé en dehors du film?

RP: Je l'ai eu pendant des lustres! J'aimais ça. Le plus flippant, pour qu'on la voit dans le film, il fallait montrer votre cuir chevelu et donc l'acteur coupait très près.

DC: ET c'est un acteur, pas un barbier. Et il coupait vraiment les cheveux.

Rob,à présent que vous avez joué dans un film de David Cronenberg, comprenez vous mieux ses films? Par exemple, pouvez vous enfin me dire de quoi parle “Videodrome”?

RP: C'est marrant que vous parliez de “Videodrome”. Car j'ai lu de nombreuses critique de "Cosmopolis", et elles disaient “C'est un retour à la forme comme dans “eXistenZ.” Et je disais “Non.” Il est évident que c'est bien plus proche de “Videodrome.” Ca va paraître ridicule maintenant mais je trouvais que “Videodrome” avait une compréhension plus mystique . “eXistenZ” se basait plus dans la réalité et “Videodrome” c'est plus comme décrire un rêve. La plupart des gens ne trouvent pas ça intéressant de décrire les rêves des autres . Mais parfois si vous connaissez la personne, c'est assez intéressant. Je trouve qu'écouter les gens parler de leur rêve est intéressant même si je ne les connais pas. J'aime aussi lire leur journal intime ( rires).

Mais en terme de compréhension, je ne sais pas, je comprends des choses bizarres. Je suis le maître pour mal interpréter les choses. Je vais prendre l'interprétation opposée, même si c'est plus qu'évident, surtout avec les scripts. Le nombre de fois où je suis allé à une audition pour un film, je disais “C'est un mauvais garçon, pas vrai?” Et ils me disaient , non, c'est comme dans “The Notebook” [rires].

Rob avait il tort sur “Videodrome”ou a t-il bien compris?

DC: Je n'ai pas compris ce qu'il disait [rires].

RP: [Rires]

DC: Je pense donc que c'est bon

Je peux voir une sorte de comparaison entre ces films même si “Cosmopolis”ne donne pas cette impression de la télé qui prime sur la vie réelle.

DC: Il y a des écrans dans la limousine – plus sophistiqués . De plus dans la limousine, la Ville devient un écran. Par les vitres, la ville est une ville virtuelle. Ca pourrait tout aussi bien être des effets spéciaux – en fait il s'avère que c'était le cas – une ville générée. Et quant à Eric, il crée cela et “Videodrome” parle aussi de ça.

N'est pas ce étrange de voir toute cette fanfare entourant ce film ? Avez vous déjà eu ça dans le passé pour d'autres films?

DC: Oui dans le passé. J'ai eu Jude Law, et il était assez sexy à l'époque ; il avait de petits succès. Il n'avait pas connu un succès à la “Twilight” mais il avait beaucoup de fans. Donc j'ai déjà travaillé avec de gros bras. Viggo après “Le Seigneur des anneaux” avait aussi pas mal de fans . Tout ce qu'il faut c'est que ça permette le financement de votre film, c'est donc très pragmatique pour moi. Vous avez besoin d'un acteur qui a assez de pouvoir pour obtenir le financement de votre film. Et plus le film est cher, plus cette star doit être puissante. Mais après cette étape, on s'en fiche. Est ce que je sais si les fans d' Aragorn voudront voir “A History of Violence”? Aragorn n'est pas dedans. Viggo oui et si vous êtes fan de Viggo , vous voudrez le voir. C'est pareil pour ce film. Ce n'est pas Edward Cullen, donc si vous êtes fan de lui, ce film n'est pas pour vous. Mais si vous vous intéressez à Rob, alors vous devez le voir. Et pour moi, c'est tout. Car une fois que vous êtes sur le plateau pour tourner un film, nous sommes dans notre propre bulle, nous sommes dans notre limousine et on adore ça. Personne ne nous entoure, il n'y a que l'équipe et les acteur. Nous faisons un film et c'est un merveilleux moment.

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Most movie junket interviews do not have hordes of paparazzi and two burly security guards standing outside them. Then again, most junket interviews do not feature a subject who is currently in the midst of a tabloid scandal. Unfortunately, this is where Robert Pattinson finds himself right now, as he attempts to promote his new movie, "Cosmopolis."

Thankfully, if anyone can handle the pressure, Pattinson can. Case in point: when I sat down with him and "Cosmopolis" director David Cronenberg, the 26-year-old "Twilight" star was relaxed, as he discussed his new film and its decidedly more adult tone. The movie, based on the Don DeLillo book of the same name, follows Eric (Pattinson), a billionaire asset manager who takes a ride across town in a limousine to get a haircut. Along the way, he deals with financial loss, random sexual encounters and an angry anti-capitalist, Occupy-esque crowd.

Here, Pattinson and Cronenberg talk about the fandom surrounding "Cosmopolis," the movie's stance against one-percenters and what it's like filming an extended prostate exam in front of the camera.

Considering the anti-capitalist bent in this film, I thought it was ironic that you two were ringing the bell of the NYSE this morning.
David Cronenberg:
It was a much more surreal experience than I thought it was going to be. I thought, Yeah, we’re visiting the scene of the crime now, and it’s going to be kind of cathartic to ring the alarm bell.

Robert Pattinson: I am curious to know if anyone had actually seen the movie or had any idea what it was about.

DC: Yeah! And [people there] seemed so excited about the movie and so excited about us and were very sweet and friendly. Yet it’s such a completely different world. It’s so familiar to them. I think they think everybody knows all about what they do. And I think the infamy and fame of stock traders and fraud only enhances the idea for them, that everybody knows what’s going on. But once you’re there you realize “Oh my god. I don’t understand anything at all.” But it was a very interesting, and I would say ironic [opportunity]. To use that moment, ringing the bell to open the Stock Exchange, for “Cosmopolis,” it was very strange. Were we selling out? I don’t know [laughs]. They gave us little medals!


Rob, you mentioned on "The Daily Show" about how “Cosmopolis” is almost physically impossible to explain to people. So how do you explain it to yourself? Can you even explain it?
RP: The last interview [I did], I just started projecting things. I literally just used that as therapy sessions [laughs]. I didn’t really know what I was talking about.

DC: I was in shock! I never heard him say those things.

RP: [Laughs] I just [realized] that the movie was about things that I’ve said it’s not about. So I have no idea what I am talking about. It’s funny, my initial thought about [the film] was that the script was funny. It’s kind of a sad comedy. The first time I watched the movie, I was shocked by how sad it was. And then you start promoting [the film], and everyone else is saying it’s about capitalism [and] has all these deeper meanings, so then you start following that road. Then I [say to myself] “Interesting, that’s interesting. I should talk about it in an interesting way.” I mean, I always knew it was interesting but you kind of...It’s like looking at a rock. It can be anything.


It is a bit of a sad comedy. There’s a lot of a dark humor in this. For instance, let’s talk about that prostate scene. Obviously you didn’t actually get one, but...
RP: [They used] Three fingers!

DC: [laughs]


[Laughs] I respect your method acting approach.
RP:
See, for this film I didn’t learn anything about [stock] traders. I didn’t have a single thought about it the entire time. I didn’t even really know anything about Occupy Wall St. When we were doing the riot scene [where protesters crowd the car and start shaking it] I wasn’t thinking it had anything to do with capitalism.
DC: Well really, in a way, Rob is approaching the character the way the character thinks of himself. The character thinks, rather than the actors think. That is, he’s just living his life, doing the thing that he does. It’s like the way most people live their live: they don’t think of themselves as a character who has meaning in a plot.


Yeah, so Eric would be completely oblivious of the Occupy movement going on outside.
DC:
Yes, he is. As he says, “Two hours ago, an international movement. Now, what? Forgotten.”

RP: That was one of the scariest things as well, when we were shooting that scene. It was kind of frightening on the first take. There were like two hundred actors really pushing the car around. But [inside the car] you realize how easy it is for Eric to ignore it. We were literally playing a scene inside [the car during a riot]. If you’re in an armoured car, you could just totally ignore the madness and mayhem outside. It doesn’t make any difference to you. It was kind of frightening to think about afterwards … how [the protesters] think they’re doing something impactful and significant, but they’re really not.

DC: Well, you know, you go to the New York Stock Exchange, and there are checkpoints. You can’t just drive your car there anymore. They said before 9/11, there were tours. Anybody could go into the Stock Exchange and see every part of it, but not anymore. But there they are, trading away, happy and smiling nonetheless. It’s very similar to Eric and his limo.


Other than the anti-capitalist bent, one of the other things I took away from this film is Paul Giamatti is still unbelievably talented.
RP:
I was kind of terrified about every single [scene], because I would shoot with everyone for about three days, and me and Paul’s stuff was the last bit. But having these independent chunks, you kind of stay in a state of perpetual nervousness right up until the end, when I had this huge scene with [him]. Paul was luckily just as terrified as I was. Basically, I had no idea what was going to happen. But it’s really funny, that scene, we were playing it for laughs. It’s weird. The bit, where [Paul] is doing the thing about the women’s shoes and stuff, I’ve never really been in a scene where I literally started watching it, like I was watching a movie. It was so great. I didn’t even see the camera. I was literally just watching him, completely out of the scene. I kept forgetting to say my line. I mean, I think it’s one of the best things he’s ever done. I couldn’t even talk to him about it when we were doing it, because I knew if I started kissing his ass about doing it, I wouldn’t be able to come to work the next day. I thought he was amazing.


Let’s talk about that scene where you’re getting your hair cut and you leave halfway through. For the rest of the film, you have sort of a sawed-off look on your head. How long did you have that for outside the movie?
RP:
I had it for ages! I liked it. The scary thing was, to get it shown on film, you needed to show scalp, and so [the actor] was cutting so close.

DC: And he is an actor, not a barber. And he was cutting the hair.


Rob, now that you have been in a David Cronenberg movie, do you have a better understanding of his films? Like, could you now fully explain to me what “Videodrome” is about?
RP: It’s funny that you say “Videodrome.” Because I’ve read a lot of ["Cosmopolis"] reviews, and they’re like “It’s a return to form, [like] “eXistenZ.” And I am like, “No, it isn’t.” Obviously it’s much closer to “Videodrome.” This is going to sound ridiculous now, but I found “Videodrome” to be more a sort of mystical understanding. “eXistenZ” had a much more basis in reality, and “Videodrome” is kind of like Describe a dream,. Most people don’t find other people’s dreams interesting. But sometimes, if you know the person, it’s kind of interesting. I find listening to people’s [dreams] interesting, even if I don’t know them. I also like reading their diaries [laughs].

But yeah, in terms of understanding it, I don’t know. I mean, I get weird things. I am an expert at reading things wrong. I will take the opposite interpretation, even when something is blatantly obvious, especially with scripts. The amount of times I’ve gone into an audition for something, I will be like, “The guy’s the bad guy, right?” And they’re like, no, it’s “The Notebook” [laughs].


Was Rob wrong about “Videodrome” or did he get it right?
DC:
I have no idea what he was saying [laughs].

RP: [Laughs]

DC: So I guess that’s pretty accurate.


I can sort of see the comparison between those movies, although “Cosmopolis” doesn’t necessarily have that TV-is-taking-over-real-life feel.
DC:
Well there are screens in the limo -- more sophisticated screens. But also, in the limo, the City becomes a screen. Through the windows of the limo, the city is a virtual city. It might as well be a CG -- in fact, as it turns out, it was -- generated city. And for Eric, he creates that, and “Videodrome” is touching on that stuff.


Is it a bit odd having all the fanfare surrounding this movie? Have you ever had that with past films?
DC:
Well, I have had it [in the past]. I had Jude Law, and he was pretty hot at the time; he was up and coming. He hadn’t had sort of a “Twilight”-type success, but he had a lot of fans. So I’ve worked with some pretty high profiles. Viggo after “Lord of the Rings,” he had a pretty big fanbase. All it has to do with is getting your movie financed, so it’s very pragmatic to me. You need an actor who has enough star power to get your movie financed. And the more expensive the movie, the more the star power is required. But after that, it’s irrelevant. Do I know if Aragorn fans will want to see “A History of Violence”? Aragorn is not in it. Viggo’s in it, and if you’re a Viggo fan, you will want to see it. It’s the same with this. It’s not Edward Cullen, so if that’s who you are a fan of, then this is not your movie. But if you’re interested in Rob, then this is a must-see. And to me, that’s all it is. Because once we’re on a set making a movie, we’re in our own bubble, we’re in our own limo, and we love it. Nobody us around, just the crew, the actors. We’re making a movie, and it’s a wonderful moment.



Source  /  Via  /  Traduction

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