dimanche 22 juillet 2012

Traduction de l'article de BlackBook Magazine sur Rob

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TRADUCTION:

Moi, le cœur de Rob.
Envoyé spécial du cœur de Robert Pattinson , le plus grand beau gosse du monde entier et un vampire en voie de guérison.
Histoire par Joshua David Stein


Je suis le cœur palpitant de Robert Pattinson et je vous parle de chez moi à l'intérieur de sa cage thoracique. Nous sommes au calme en ce moment. Je bats à 70 pulsations minutes, qui est assez typique pour un jeune homme de 26 ans, comme Robert. Je suis en bonne forme mais pas en forme sur-humaine. Rob, je dois vous le dire, a vécu, ce qu'il nomme, un "truc". "Je dois suivre un régime liquide" explique t-il à son interlocuteur avec un accent londonien non affecté qui surprend encore tant de personne qui ne se sont pas encore rendus compte que Robert Pattinson n'est pas vraiment un vampire nommé Edward Cullen. "J'ai dû être torse nu pour un photoshoot" explique Rob, "J'ai donc demandé à un nutritionniste s'il y avait un régime dans lequel on pouvait continuer de boire autant qu'on voulait. Elle m'a indiqué un régime liquide". Une autre preuve que Rob n'est pas un vampire. Les vampires, en général, évitent les séances photos puisque leur scintillement, exacerbé par le flash de l'appareil photo, déconcerte les photographes les plus talentueux. De plus les vampires ont rarement des soucis avec leur image et ils ne boivent jamais. (Leur sang ne circulent pas).

Ce qui n'est pas inhabituel, Rob et moi sommes seuls et il y a quelques personnes dans la pièce – dans un club très huppé caché dans Papaya King dans le West Hollywood, par une après midi chaude, calme et ensoleillée - qui nous observent. Rob est après tout le plus beau gosse du monde entier et je suis son cœur qui bat. Je peux sentir les autres cœurs battre plus vite quand ils s'approchent de nous, comme celui de l'homme devant nous qui nous apporte nos jus de fruits à la mangue et nos hot dogs dans leur emballage papiers et qui demande à Rob de signer son ticket de caisse graisseux "Ma petite amie vous adore" dit il, en s'excusant presque. Je ne bats pas plus vite alors que Rob lui écrit son nom puis le sien à elle ( la fille se prénomme Malory) et lui rend comme si c'était la facture pour la cargaison d'un cargo rempli de fantasmes sexuels improbables.

Rob est habillé comme d'habitude, selon un code tacite à Hollywood, selon lequel celui qui gagne le plus s'habille de façon à ce qu'on le remarque le moins possible. Et bien que nous représentions 62 millions de dollars, dans le cas de Rob, je peux vous dire que, la nonchalance n'est pas feinte. Cette casquette de baseball, ces baskets noires, cette chemise en denim et ce petit truc à la Ron Howard jeune qui va avec; voilà nos vêtements. Cette démarche à grandes enjambées, légèrement lascive, avec ce même rythme répétitif, comme James Dean dans le film Giant, c'est notre démarche.

Nous arrivons ici dans un 4X4 blanc, dont le chauffeur se prénomme Jeff. Il est de Phoenix et c'est notre chauffeur. Il est arrivé il y a quelques années portant un costume et une cravate. "Une allure classique" dit Rob. Maintenant il porte des T-shirts noirs. Derrière les vitres teintées du 4X4 qui nous mène au club, Rob regarde les boutiques qui longent Hollywood Boulevard. On dirait le jeu Duck Duck Goose. Boutique de souvenir. Boutique de souvenirs. Club de striptease. Le dernier se vante d'avoir "1000 très belles filles et seulement 3 moches". Je me demande ce que ça fait d'être le cœur d'une de ces 3 filles moches. Je ne le saurais jamais. Je fais partie des chanceux.

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Dans les vitrines de plus d'un magasin de souvenirs, Rob se voit sur des calendriers, des posters , des portes clés fabriqués en Chine par un travailleur qui voit le visage de Rob, ses grands yeux bleus, ses dents lupines sortant de ses lèvres boudeuses, et il n'a pas conscience de moi, le cœur de Rob. Et je ne connais pas l'ouvrier ni son cœur. Passer devant cette boutique bon marché avec le visage de Rob ne me fait pas battre plus vite non plus. L'idée de quelles clés les gens attachent aux portes clés à l'effigie de Rob, quelles chambres ouvrent ces clés et quels secrets renferment-elle, me fait accélérer un peu le rythme, sachant que nous ne rencontrons que très rarement des gens extérieur à "l'industrie" ces derniers temps et même si c'était le cas, ils ne me verraient pas moi et rarement Rob. Ils verraient Edward Cullen, ce vampire sans cœur qui me domine depuis 2008 et qui ne relâchera son emprise qu'à la fin novembre, mais ne peut mourir car il est déjà mort, mais nous nous le pouvons car nous sommes fait à son image ou lui à la notre. De toutes les façons, nous sommes tellement liés que la séparation pourrait tuer Rob et me briser.

Rob et moi passons beaucoup de temps à l'arrière de ces voitures ces temps ci, naviguant de press junket à des interviews pour revenir à de la press junket. Rester aussi souvent assis me rend nerveux. Un style de vie sédentaire peut aboutir à une maladie cardiovasculaire et à un diabète de type II. Idem pour la cigarette, mais heureusement Rob vient juste d'arrêter. A présent, il emmène avec lui ces cigarettes électroniques stupides qu'il suce, assis à l'arrière des voitures, observant son visage, immobile dans le reflet et caché de l'extérieur, alors qu'il est conduit à droite à gauche. Rob sait conduire bien sûr. Il a suivi 10h de conduite dans l'Oregon je crois pour Breaking Dawn. Je peux me tromper. Tout se mélange. C'est un très mauvais conducteur. "J'appends beaucoup des gens qui me rentrent dedans" explique t-il. Anecdote marrante qu'il raconte de la manière suivante: "La 1ère fois que quelqu'un a fait une remarque sur ma célébrité fut quand j'ai voulu acheter une voiture il y a quelques années. C'était une décapotable BMW de 89 pour $ 1000 que j'ai trouvé sur Craiglist. Je l'ai conduite dans les collines pour la tester et bien entendu j'ai failli avoir un accident. Quelques jours plus tard, je suis venu chercher la voiture. J'ai dû dire que j'étais un acteur et le mec a dû vérifier. Quand je suis revenu, il a dit " Mec, tu te rend compte que tu es n°2 sur IMDB?". Je me suis dit: "Merde, maintenant je ne peux plus demander la ristourne de 200 dollars".

Notre dernier film 'Cosmopolis' se déroule aussi principalement à l'arrière d'une voiture, même si elle est très longue. David Cronenberg était le réalisateur. Rob joue Eric Packer, un milliardaire autiste bordeline qui s'ennuie profondément, qui traverse Manhattan d'Est en Ouest dans une limousine crée spécialement pour lui. Durant ce voyage, il perd ses millions suite à une spéculation mal avisée sur le Yen pendant que le monde qui l'entoure tombe aussi dans la chaos. Ce chaos est bien entendu largement causé par ses mauvaises spéculations sur le Yen. Il passe beaucoup de temps à regarder son visage, immobile dans le reflet, et le chaos se déroule devant lui en silence. (La voiture a été "proustée" avec du liège. Allez sur Google pour comprendre la référence.) A la fin, il est abattu, ou pas, par un ancien employé vindicatif incarné par Paul Giamatti. Qu'il soit vivant ou pas importe peu. Eric s'en fiche assez car il a du mal à se connecter au monde au delà des chiffres. Il pratique cependant beaucoup de sexe. Avec Juliette Binoche par exemple. Cette scène m'a fait palpiter quand on l'a tournée, mais plus à cause des rires qu'à cause des coups de rein. "Juliette ne cessait de se cogner la tête au plafond de la voiture" se souvient Rob. Je peux sentir le rush d'endorphines alors qu'il souri largement, ce qui le change instantanément de beau gosse mélancolique en mec sympa anglais que vous pourriez rencontrer dans un pub. Pour cette raison, il ne fait pas souvent ce sourire. Sourire n'est pas sa marque de fabrique.

Le film est adapté du roman de Don DeLillo et il est confus. La 1ère réplique est semblable à toutes celles qui suivront, à la fois profondes et absurdes. "Nous voulons nous faire couper les cheveux" dit Eric en sortant de son bureau. Mais la confusion est une chose que nous aimons. "Je suis facile à satisfaire" dit Rob. "Quand je ne comprends pas quelque chose, je suis immédiatement intéressé." La confusion me plais. Tout comme la confrontation. Lorsque Cosmopolis fut présenté en avant première à Cannes en mai dernier, j'ai battu très très fort comme ça n'était pas arrivé depuis longtemps. "Je me chiais quasiment dessus" dit Rob. En ayant parlé à son colon, j'en ai conclu que c'était une hyperbole. Cependant, ce fut excitant. Cette césure entre la fin du générique et le moment où les lumières se rallument, ce moment de grâce silencieuse, ponctué uniquement par mes tambourinements assourdissant. C'est cet instant juste avant que le public n'applaudisse ou hue, quand notre carrière post Twilight était dans le style du chat de Schrodinger, à la fois vivant et mort. A ce moment là, j'ai battu à tout rompre et palpité dans la poitrine de Pattinson à un million de pulsations minute. "J'ai perdu l'esprit" dit Rob. "Je m'étais préparé à me battre avec 1500 personnes. J'étais tellement sur le qui vive". Les enjeux étaient importants pour lui. Il était tombé, comme il le dit, dans Twilight "par pur hasard". Et depuis qu'il avait signé le contrat, il avait été emporté par la vague. On pourrait dire qu'il a été balloté ou conduit d'un point à un autre. "C'était comme si je courrais avec mon pantalon en bas des jambes et mes lacets défaits et de manière surprenante, je ne tombais pas. Jusqu'à ça. Je me suis dit "Oh putain. La plupart des gens de battent 15 ans pour faire des films que personne ne va voir. Et là, je suis à Cannes".

A ce moment là, avant que la vague qui entre dans l'équation de votre carrière ne s'effondre dans la réalité, il est essentiel de prendre en compte la gaucherie de Rob qui lui a en quelque sorte permis de remporter le rôle d'Edward Cullen. Comme l'ont remarqué les auteurs de l'essai intitulé "Twilight et la production de l'idole des jeunes du 21ème siècle", c'était le but recherché. "La stratégie marketing du studio fut de développer la célébrité de Pattinson comme une matière première, produite et mise sur le marché par les médias et les industries publicitaires. Cette matière première a pris la forme du charme d'Edward pour donner la célébrité à Pattinson. Le fait que les acteurs n'étaient pas connus a été utilisé par le studio pour fédérer des vraies personnes aux personnages de Twilight qu'ils devaient incarner en le faisant devenir des célébrités." Donc ce moment, à la fin du générique à Cannes et avant que le jugement ne soit rendu, fut un divorce douloureux entre le coeur sans vie d'Edward Cullen et moi, le coeur palpitant de Rob. Je ne sais pas combien de temps le générique durait. Il y a eu une pause puis un applaudissement, un applaudissement qui a déclenché un tonnerre d'applaudissements jusqu'à ce que tout l'auditorium se mette à applaudir. Est ce qu'ils nous applaudissaient? Est ce qu'ils applaudissaient David? Est ce qu'ils applaudissaient Paul? Je m'en fichais. Une chose était certaine: ils n'applaudissaient pas Edward.


Bien que j'ai fait battre d'autres cœurs, il y a peu de choses ou de gens ou d'activités qui m'affectent. Les impératifs chimiques, apportés par la confusion et la confrontation, ont joué leur rôle. Il y a ensuite eu d'autres choses: je me suis mis à battre plus fort quand Rob a appris à faire du skateboard. Mais ce n'est pas l'atterrissage d'un saut arrière qui m'a fait battre la chamade, c'était, comme le dit Rob, le fait absurde que "J'aurais pu être poursuivi en justice pour 800 millions de dollars" (Les vampires ne portent pas de plâtre et ne se tordent pas les chevilles). J'ai aussi récemment été excité par le fait de pisser. "Je me suis impressionné moi même hier" dit Rob. "J'ai pissé pendant près de 4 minutes". Cindy, sa vessie, me dit que c'est dû au régime liquide. On est excité par les scandales aussi mais comme se lamente Rob, de nos jours ils sont durs à obtenir. "Une fois, j'ai lancé une rumeur dans Entertainment Tonight selon laquelle il y avait une scène de sexe dans Twilight qui avait été effacée et cette rumeur n'a même pas été reprise. Je me suis dit "C'est quoi ce bordel? Je t'ai donné une info!" Ce truc sexuel était par ailleurs pas très loin de moi car quand nous avons emménagé pour la 1ère fois à Los Angeles, nous avons vécu dans Oakwoods, entre Burbank et Hollywood, dont la population est exclusivement faite d'enfants acteurs épuisés qui trainent toute la journée au bord de la piscine. C'était aussi, sans surprise, l'endroit où vivait Screech et là où sa vidéo sexuelle a été filmée.

Qu'est ce qui peut encore me faire palpiter lors des press junkets, ces moments brutaux faits d'air recyclé? Comme se lamente Rob "Vous essayer de dire les choses de façon parfaite mais vous savez qu'à moins de dire un truc stupide, qui fera que les gens vous prendront pour un con, vous n'aurez pas de parution presse. Et si vous ne dites rien de stupide, quelqu'un inventera un truc de toute façon." Prenez la petite amie de Rob, Kristen Stewart. Elle est l'une des rares choses à me faire palpiter. Notre histoire d'amour est, heureusement, sanctionnée par le complexe industriel de Twilight. Comme le dit la production de Twilight: "les fans semblent prêtes à accepter une implication amoureuse qui met hors du marché Pattinson si elle se retrouve dans leurs personnages adorés". Donc le cœur de Kristen et le mien on s'entend bien tous les jours. Mais on ne s'est pas juré un amour éternelle jusqu'à ce que la mort nous sépare. Rob a lu ça récemment dans un tabloïd et il a trouvé ça ridicule. "Il y avait ce magazine avec ces photos disant que j'allais me marier. Personne ne sait vraiment ce qui est vrai ou faux." dit il avec exaspération. "Ma propre mère m'a appelé pour me demander si c'était vrai." Ça ne l'est pas. Du moins, pas encore.
 
Mais il est vrai que Kristen a toujours provoqué quelque chose en moi contrairement aux autres filles. Bien que Rob n'ai pas été avare quand il s'agit de l'amour charnel, même quand on couchait avec d'autres, je restais derrière une porte fermée. Quand il est venu pour la 1ère fois à Los Angeles, il est sorti avec une clique de belles femmes attirantes qu'il connaissait d'endroits comme le Bronson Bar, mais Rob fuyait les battements de cils furieux pour aller fumer à l'extérieur avec une capuche sur les yeux. Il écrivait alors des chansons pour Kristen Stewart. A cette époque, j'étais rempli de désirs ardents à la limite du point de rupture, alors il y avait des chansons tristes qui semblaient pouvoir le soulager comme les "Astral weeks" de Van Morrison. "En fait", admet Rob "Je tentais de m'arracher de Van Morrison". Parfois, il apportait  ces chansons lors de scènes ouvertes comme le Pig'n whistle ou le Rainbow Room pour les jouer face à de 2 ou 3 autres artistes, plus la serveuse,qui ,dit il , sont devenus ses rares amis. Je suis toujours  nostalgique en repensant à ces jours là et ça me rend léger et attendri de penser que si seulement ces 2 auteurs-compositeurs tristes chantant "Alléluia" ou ces serveuses à l'accent de l'Oklahoma et à la poitrine généreuse, avaient su qui il était ou ce que Rob allait devenir. Je me demande s'il savait.

Après le succès de Twilight, les choses ont changé. Rob, comme ils le disent, a percé. "Mon cercle d'amis s'est rapidement réduit" dit Rob. "J'aime être le parasite, et pas l'inverse." On a arrêté les sorties. On a cessé de chanter sur les scènes ouvertes. Je bat rarement la chamade à présent. Maintenant, quand il n'est pas Edward Cullen ou Eric ou un autre, Rob vit comme l'ermite de Silver Lake. Il se lève et se fait un jus de fruit. Il lit les synopsis de livres sur Amazon pendant plusieurs heures. Il se fait de la soupe et parcourt certains scripts. La plupart ne sont que des mots congelés et fades comme des flocons d'avoine séchés, remaniés au micro onde dans des moments épiques surnaturels. A l'occasion, je bats plus vite quand il lit quelque chose qui m'intrigue. Comme son prochain film, un drame du réalisateur franco-libérien, Jean Stéphane Sauvaire, dont le dernier film, Johnny Mad Dog, parle des enfants congolais qui sont aussi soldats. Ce film sera intégralement tourné en Irak. On part le mois prochain. Peut être que là bas, les balles sifflantes autour de nous, ou la probabilité que des balles fusent près de nous, me fera palpiter très fort. En attendant, on passera notre temps à l'arrière d'une voiture, au ralenti à une intersection et en attendant que le feu passe au vert. Jeff demande si nous voulons aller quelque part en particulier mais nous ne sommes pas sûrs. "Je ne vais jamais nul part" dit en fait Rob. "Je ne sais même pas où c'est quelque part".

BlackBook Magazine  /  Via  / Traduction: Via & Pattinson Art Work

1 commentaire:

  1. Oh j'adore son coeur !!! Il fait palpiter le mien... Une de ces inconnues, sans doute jugée comme moche !!!

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